Ces trois grands sont en crise après 2 échecs successifs pour les qualifications pour la CAN pour le Cameroun et l’Egypte, et un Sénégal en grande difficulté sur la scène africaine depuis plusieurs années. Ces 3 grandes nations africaines accumulent les désillusions depuis plusieurs années.
Prenons tout d’abord le cas des lions de la téranga, avec sa constellation de buteurs (Demba Ba, Papis Cissé, Dame N’doye, Ibrahima Touré, Moussa Konaté, Moussa Sow) mais qui malheureusement enchainent les contre-performances depuis l’année exceptionnelle de 2002 où il avait été pour la première fois de leur histoire en finale de la coupe d’Afrique des nations et réalisé ensuite la meilleure performance africaine de l’histoire en coupe du monde en allant jusqu’en quarts de finale mais après cela un certain effondrement s’est crée un peu comme la France et l’après-Zidane. Ils n’ont pas su retrouver une cohésion collective comme durant la période dorée de 2002 malgré le fait qu’ ils possèdent plus de talents individuels que la génération Diouf. Une non-participation à la CAN 2010, Une CAN 2012 terminé au premier tour, une non-participation à la CAN 2013, une probable non-participation à la CAN 2015 à cause des nombreux débordements lors du match contre la Côte d’Ivoire (jets de pierres, fumigènes, feux dans les tribunes, envahissement du terrain) si on imagine une non-participation à la coupe du monde 2014, cela deviendrait vraiment catastrophique pour le Sénégal.
Ces trois équipes ont comme point commun une multitude d’entraineurs utilisés qui veulent chacun ramener des joueurs différents pour rompre avec le passé et imposé leur patte ce qui nuit à l’équilibre du groupe et forment des clans.
C’est notamment le cas des lions indomptables du Cameroun qui après un glorieux passé, est en grande difficulté avec des conflits internes (on parle d’une inimitié entre eto’o et song, les deux stars de la sélection camerounaise), ce même Etoo qui a favorisé le retour dans la tanière de Modeste M’bami et de Pierre Womé en mettant sa sélection dans la balance ce qui prouve qu’en Afrique, les joueurs font eux-mêmes la sélection. Le Cameroun a loupé les 2 dernières éditions de la CAN ce qui n’est pas normal pour un pays qui a réalisé la meilleure performance africaine en coupe du monde, quart de finaliste comme le Sénégal, médaillé d’or aux jeux olympiques, 4 fois vainqueur de la coupe d’Afrique des nations. Ils possèdent le joueur le mieux payé au monde, ce même Samuel Eto’o.
Quand à l’Egypte, c’est la même chose, 2 CAN de suite ratés alors que c’est le meilleur palmarès du football africain ( 7 coupe d’Afrique des nations remportés), une génération dorée (Mido, Zaki, Zidan, Ahmed Hassan, Hossam Hassan, Aboutreika) mais qui n’a pas de relève. Les pharaons ont remporté trois fois d’affilée la CAN, record mondial, l’Egypte fait aussi partie des 3 seuls pays africains avec le Nigéria et le Maroc à avoir terminé dans le top 10 du classement mondial.
Mais il y a des raisons d’espérer pour ces trois grands en péril, le Sénégal a une génération de joueurs talentueuse qui arrivent avec des jeux olympiques réussis (quart de finaliste),un match nul contre l’Angleterre, une victoire contre l’Uruguay et une victoire contre l’Espagne en match amical. Le Cameroun a surement les meilleurs défenseurs d’Afrique (N’koulou, M’bia, Chedjou, Kana Biyik, Bedimo, Assou Ekoto, Kameni ) et aussi une génération prometteuse (Olinga, 16 ans seulement,, buteur contre le Cap-Vert et auteur d’une entrée intéressante, Vincent Aboubakar, Moukandjo, N’dy Assembé) et l’Egypte domine le football africain de club avec Al Ahly (club le plus couronné d’Afrique) et Zamalek.