Poko revient en grace !

André Biyogo Poko
 
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Après trois mois d’absences suite à une fracture du pied gauche, André Biyogo Poko qui avait déjà fait une entrée remarquable lors du derby de la Garonne, retrouvait hier soir, une place de titulaire au sein de l’effectif Bordelais en inscrivant un but.

Suite à une opération subie au genou gauche en septembre dernier, le numéro 17 des marines et blanc a eu trois mois d’indisponibilités. Titulaire à sept reprises lors des huit premières rencontres des Girondins de bordeaux, le gabonais s’était blessé lors d’un match opposant le club au scapulaire au FC Lorient. Hier soir, il a fait son retour parmi les onze entrants Girondins qui affrontaient Paris pour le compte des ¼ de final d’une coupe de la ligue de belles affiches et de la plus belle des manières.

Biyogo Poko

Le meilleur joueur du trophée des champions qui avait retrouvée la ligue 1 samedi dernier au stade Chaban-Delmas en frappant sur la barre transversale du portier toulousain Ali Ahmada, avait réalisé un début de saison très captivant. Ce « Makelele gabonais » qui trouve souvent la force de courir au même rythme durant 90 minutes, s’est une fois de plus fait remarquer contre le PSG, en inscrivant un but plein d’envie et de détermination.

Après le match du trophée des champions qui avait eu lieu à Libreville au Gabon et le match aller de championnat, c’était la troisième fois de la saison que les joueurs de Francis Gillot défiaient ceux de Laurent Blanc. On retient principalement que ce fut un match engagé et très rythmé en deuxième période que nous ont livré les deux équipes, malgré la domination intermittente de Paris. Mais surtout que c’était une énième occasion pour Poko de satisfaire son Président Jean-Louis Triaud qui avait refusé la saison dernière, de faire venir sous forme de prêt Adrien Rabiot, joueur formé au PSG, en disant que « C’est à Francis Gillot de décider. Au poste de milieu défensif, nous avons André Biyogo-Poko sous contrat. Pourquoi ne pas le faire jouer ? ». Le faire jouer, Gillot est entrain de le faire tout en donnant raison au président bordelais…A dire que même les présidents de club peuvent avoir une bonne vista d’entraineur.

 

Ibohn Alexis

 

Auteur: Alex

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