Le big match de la 17e journée : Lyon retient les leçons
0 Like(s) Le big match de cette 17e journée opposait le FC Lorient, catastrophique à l’extérieur mais imprenable sur son synthétique du Moustoir, et l’Olympique Lyonnais, fraîchement revenu de Zagreb où elle vient de réaliser surement le plus grand exploit d’un club français en ligue des champions, n’en déplaise aux sceptiques. Au vu de la forme actuel, y’a pas photo, l’OL doit cartonner les merlus. Vainqueurs de Toulouse il y a une semaine et exécuteur du Dinamo Zagreb, Lyon reste sur des matchs de haut niveau, malgré l’absence de Lisandro et de Bastos. Mais Lorient et son bilan à l’extérieur digne d’une lanterne rouge (en réalité Lorient est 15e à l’extérieur avec seulement 4 malheureux points. Nice est la pire équipe hors de ses terres avec 1 point en 8 matchs). Heureusement les hommes de Gourcuff père sont irréprochables à domicile et sont dans le top 6 du classement à domicile (Montpellier, Paris et Toulouse trustent le haut du tableau). Rémi Garde décide donc de ne pas changer une équipe qui gagne. Lisandro reste sur le banc, c’est Gomis et son quadruplé croate qui est titularisé seul en pointe, devant le trio Lacazette-Gourcuff (fils cette fois) et Briand, qui hausse enfin son niveau de jeu depuis quelques mois, après une première saison décevante. Derrière c’est du classique, Cris est juste préféré à Koné aux cotés de Lovren. A Lorient Christian Gourcuff jongle avec son effectif depuis le début de la saison sans vouloir réellement se décider. Audard reste indéboulonnable dans le but, comme le togolais Romao au milieu et Ecuele Manga en défense. La plus grosse surprise était la composition de l’attaque : deux pointes avec Monnet Paquet et le jeune Sunu, préférés à Emeghara et Campbell. A peine le coup d’envoi donné par Mr Kalt, que Monnet Paquet déborde Cris et se fait faucher par celui-ci à quelques centimètres de la surface côté gauche. Le coup franc breton inquiétera à peine Lloris, encore impeccable hier soir. La suite ? Presque rien, des lyonnais qui se contentent de jouer le contre (on sait que ces dernières saisons l’OL n’a pas pris beaucoup de points au Moustoir…) et Lorient qui tente mais qui bute sur une arrière garde gone bien en place. Seul un coup franc de Gourcuff qui trouve Lovren devant Audard, viendra réveiller les spectateurs. A la mi-temps un drôle de sentiment côté lorientais se fait sentir : Le match est en train de tourner pour eux. Car au retour des vestiaires, c’est toujours le même OL solide en défense et redoutable en contre qui rentre sur le synthétique lorientais. A la 54e, Gomis, dans son rôle de pivot qui...
Ligue 1-17e journée: Ca se ressèrre devant…comme derrière
0 Like(s) Après les exploits retentissants de l’OM et de l’OL en cette semaine historique pour le football français, retour sur terre avec le feuilleton de la Ligue 1 qui continue. Et de nouveaux rebondissement lors de cette 17e journée, avec Paris et Lille qui recollent à Montpellier, et la fin de classement qui se resserre nettement. Samedi : Montpellier met un genou à terre Il fallait bien que ça arrive un jour, mais vu le niveau de jeu actuel du leader montpelliérain, on n’aurait pas imaginé que cela serait arrivé en terre valenciennoise. Daniel Sanchez préparait pourtant de la plus mauvaise des manières, avec deux défaites à Toulouse et Evian, et également la blessure assez grave en milieu de semaine de son meilleur joueur depuis le début de saison : Renaud Cohade (fracture de l’omoplate). Cela devient problématique puisqu’il rejoint des joueurs comme Dossevi, Sanchez (le défenseur colombien, rien à voir avec le coach, Daniel Sanchez) et surtout Grégory Pujol. Pas de quoi se pavaner avant de recevoir Montpellier et Giroud qui semblent intouchables ces derniers temps. Pourtant Les joueurs nordistes ont livré un superbe match samedi soir, bien aidé il est vrai par un Giroud en méforme et un Belhanda transformé, dans le mauvais sens du terme. Le bon match valenciennois a été récompensé par le but de Kadir juste après le retour des vestiaires. Montpellier voit donc une nouvelle chance de distancer le Paris SG, qui se déplaçait à Sochaux. Et du côté de Bonal on attendait surtout la réaction de Javier Pastore. Malmené dans l’édition du mois de décembre de So Foot, le milieu argentin avait plutôt intérêts vis-à-vis des supporters, mais aussi de ses dirigeants et coéquipiers, de réaliser un match du standing des 42M dépensés. La première période parisienne est nette et sans bavure, le PSG domine largement une bien faible équipe de Sochaux pas au mieux ces derniers temps (affaire Anin, match désastreux face à Montpellier). Sochaux s’est quelque peu réveillé mais sans inquiéter Sirigu. Paris s’impose sans réellement convaincre, Sochaux glisse doucement vers une crise latente, et pour ne rien arranger, perd Martin, sorti en trainant la jambe (49e). L’autre gros match à suivre c’était l’Olympique de Marseille revenus de sa qualification inespérée de Dortmund, défier les Girondins de Bordeaux qui retrouvent peu à peu une stabilité et peuvent, pourquoi pas, commencer à avoir des ambitions d’Europe. On a eu le droit à des marseillais volontaires, mais encore une fois trop maladroits et surtout confrontés à une très bonne défense bordelaise, clairement venue prendre le point du match nul et pourquoi pas inquiéter Mandanda grâce à ses deux pointes : Gouffran et...
Ligue 1-l’affiche de la 16e journée: un OL à deux vitesses
0 Like(s) Pour clore cette 16e journée de Ligue 1, Lyon-Toulouse semblait au premier abord une belle affiche. Lyon restait sur 3 matchs sans victoire à domicile (Rennes, Madrid et l’Ajax). La seule véritable surprise de Rémi Garde est la titularisation d’Ederson en soutien de Lisandro, seul en pointe. A Toulouse, à égalité avant le match avec l’OL, Alain Casanova a préféré titulariser Rivière seul en pointe et placer Tabanou comme milieu axial. Pourtant tout ne s’est pas passé comme prévu. Rivière, obligé de sortir rapidement (33e), prive les toulousains de décalage et de jeu en pivot qu’Alain Casanova voulait développer pour contrer et conserver le ballon lors des offensives violettes. Toulouse pose beaucoup de problèmes à l’OL en première période, mais l’OL ne rompt pas et répond par un Lisandro toujours dangereux, Cissokho qui retrouve petit à petit son niveau de Porto, et Bastos qui reste l’un des meilleurs joueurs du championnat. Toulouse se fait surprendre sur une tête de Koné à la demi-heure de jeu. L’OL mène, ce n’est pas immérité mais les lyonnais sont chanceux, comme face à Auxerre dimanche dernier. Au retour des vestiaires, le match change du tout au tout. Les rhodanien dominent et produisent un jeu léché, digne du grand OL et de ses 7 titres de champion. Le résultat de cette domination ne se fait pas attendre. Ederson marque d’une splendide frappe, et Lisandro transforme un pénalty pour permettre aux lyonnais de mener largement au tableau d’affichage : 3-0 On se dirige alors vers une victoire tranquille, jusqu’au but stratosphérique de Umut Bulut, remplaçant jusque-là transparent d’Emmanuel Rivière. Le Turc catapulte un boulet de canon de 35m sous la barre d’un Lloris surpris. Quelques minutes plus tard c’est Sissokho (le toulousain) qui provoque un pénalty et qui se fait justice lui-même. Gerland vient de prendre un seau d’eau glacée en pleine tête et la fin de match s’annonce tendue. Heureusement pour l’OL, Rémi Garde est un bon tacticien et les joueurs comme Réveillère ou Kallstrom tiennent la baraque. L’OL repart avec les 3 points, et retiendra uniquement la victoire. Encore trop fébriles dans certains compartiments, les hommes du président Aulas ont maintenant la tête à Zagreb où il existe encore un mince espoir de qualification. Toulouse recule au classement mais a montré de belles choses ce soir. Les joueurs de la ville rose sont cependant encore trop fébriles à l’extérieur, et pouvaient espérer mieux de ce déplacement. On retiendra au final qu’il y a eu du spectacle, des buts, du suspense, et, fait beaucoup plus rare (avis personnel) : un arbitrage correct de Mr Enjimi. Encore une belle soirée de Ligue 1...
Ligue 1-16e journée: Qui arrêtera Montpellier ?
0 Like(s) Certes les clubs français n’ont pas brillé en coupes Europe cette semaine, mais la Ligue 1 reste un feuilleton à suspense, qu’on vous fait vivre à chaque journée sur Vive le Sport. Décryptage pour vous de la 16e journée. Vendredi : Marseille remonte Exceptionnellement avancé à vendredi pour cause de ligue des champions (Marseille jouera mardi sa qualification au Signa Iluna Park de Dortmund), le match au stade d’Ornano a été l’occasion pour les marseillais de continuer leur belle série. Difficile d’imaginer que Marseille surfe sur deux victoires consécutives et occupe sa meilleure place depuis le début de saison. Apparemment le retour de Gignac dans le groupe a calmé les tensions, et Didier Deschamps peut enfin compter sur une défense solide et des attaquants enfin opportunistes. En terre normande, l’OM a eu affaire à une bonne équipe de Malherbe, rapidement menée mais qui a vite égaliser sur un pénalty de Frau (23e). Mais heureusement pour l’OM les frères Ayew, bien aidés par un Amalfitano intenable, ont finis par faire plier les joueurs de Franck Dumas. Caen n’a pas démérité mais Marseille était tout simplement meilleur. Samedi : Montpellier sur sa lancée, Lille à l’arrachée, Nice revit. Décidement, Louis Nicolin a de quoi être satisfait depuis le début de saison. Montpellier est leader, gagne à l’extérieur et La Mosson semble imprenable ces derniers temps. Samedi soir la victime s’appelait le FC Lorient. La réputation du sorcier Gourcuff n’a même pas fait trembler les héraultais, qui ont écrasés leurs adversaires/sparring partners de la soirée. Giroud a encore frappé, et l’axe offensif est constamment dangereux pour la défense adverse. Les bretons ont étés littéralement étouffés (Emeghara, Sunu et Monnet Paquet n’ont pas existés). L’avenir est au beau fixe sur Montpellier. Lille jouait en même temps à Ajaccio et se devait de gagner chez la lanterne rouge pour rester au contact et préparer leur « finale » face à Trabzonspor mercredi. On s’attendait à une victoire facile des nordistes, mais Ajaccio a bien failli piéger les champions de France en titre. Le match est parti sur les chapeaux de roue avec 3 buts en 15 minutes (1-2 pour le LOSC). Les corses ont enfin montré un niveau de jeu digne de la L1 et surtout une envie satisfaisante, et ne doivent leur défaite qu’à un pénalty d’Hazard à 10 minutes de la fin. Cruel mais une nouvelle fois logique pour les corses qui restent scotchés au fond du classement. Nice jouait déjà son avenir en recevant Rennes devant les caméras d’Orange Sport. Et René Marsiglia a de quoi retrouver le sourire. Son équipe a été plus que convaincante face à des rennais déjà palots...
Ligue 1-15e journée: un clasico à sens unique
0 Like(s) On l’attendait avec impatience, ce clasico aux allures moins explosives que par le passé (dans un stade vélodrome en travaux et avec deux équipes pas très en forme ces derniers temps), et on en a eu pour notre argent hier soir (que l’on soit abonné à canal + ou spectateurs assis en tribune) mais seulement du côté marseillais. Avec les différentes tensions dans les deux camps, le match s’annonçait plus équilibré que sur le papier, où Paris avait encore une chance de rester premier au coup d’envoi, et l’OM au bord du précipice en cas de défaite. Antoine Kombouaré, pour l’occasion, avait décidé de titulariser Lugano et d’envoyer à nouveau sa dream team en attaque (Nêne, Menez, Pastore, Gameiro, et Sissokho en soutien). Certains observateurs se disaient alors que le vent allait tourner, et que Paris allait venir imposer son autorité sur une canebière bien morne depuis le début de saison. Il n’en fut rien, malgré les nombreuses tensions hors du terrain, les hommes de Didier Deschamps ont rapidement ouvert le score sur un centre parfait (!) d’Azpilicueta pour Rémy qui faisait chavirer le vélodrome de bonheur. Par la suite nous avons eu le droit à un match serré et surtout très tendu, surtout après la sortie de Rémy sur blessure à la demi-heure de jeu (cheville), on ne voyait pas trop qui pouvait surprendre Sirigu vu que Gignac a été placardé en réserve (justement) cette semaine. Au final seul Sissokho a réussi à inquiéter Mandanda avec sa frappe sur le poteau gauche du portier marseillais (35e) et l’OM s’est contenté de bétonner en défense jusqu’à la pause. Paris ne parvient pas à gêner le rival marseillais et Kombouaré tente alors un coup de poker désespéré. Le kanak renvoi Gameiro et Pastore, franchement mauvais, sur le banc et les remplace par Bodmer et Erding. Le réveil escompté n’aura pas lieu et le club de la capitale va sombrer avec deux nouveaus buts d’Amalfitano (65e) et André Ayew (83e). Au vu de la qualité de jeu des deux équipes, le score est sévère mais le PSG n’a absolument rien montré, seul Mohammed Sissokho a joué à son niveau, même Sirigu, pourtant dernier rempart décisif habituellement, était dans un jour sans. Justement espérons pour les parisiens que c’était seulement un jour sans, car à force de donner en spectacle des prestations aussi indignes des attentes qataries, Paris risque gros. On pense notamment à Antoine Kombouaré, premier visé en cas d’échec du club de la capitale en championnat, mais aussi aux joueurs, en témoigne l’altercation Sakho-Nêne qui a encore prouvé que tout ne roule pas encore comme sur des...
Ligue 1-14e journée: Montpellier et Lille ne lâchent rien
0 Like(s) Nouvelle journée de Ligue 1 ce week-end et au programme, avant le clasico OM-PSG : des buts, Montpellier en haut, Lyon et Rennes restent dans la course, Ajaccio et Nice bonnets d’ânes, et des stades qui se vident. Samedi : Montpellier met la pression sur Paris. Lille conclut sa belle semaine Montpellier effectuait un déplacement périlleux dans le Doubs ce samedi et devait à tout prix gagner pour espérer rester dans la roue, voire dépasser le Paris SG à l’issue de cette 15e journée. Mission réussie pour des héraultais qui se sont fait peur mais qui ont largement mérité leur victoire. Giroud est dans la forme de sa vie et Belhanda a plané au-dessus de cette rencontre et surtout au-dessus de Martin et Boudebouz, qui semblaient perdus pendant tout le match. On a également pu apprécier la solidité défensive avec les très bons Saihi, Bocaly et Hilton, qui se refait une santé après son triste épisode marseillais. Sochaux a tenté, mais Sochaux était clairement en dessous de son visiteur d’un soir. Martin déçoit et Boudebouz n’a été que l’ombre de lui-même. Pourtant on y a cru lors de l’égalisation de Camara, mais c’est logiquement que Giroud est venu montrer que ce Montpellier-là n’est pas là par hasard. On pensait que c’était le tube de l’été, mais les joueurs du président Nicollin semblent bien partis pour jouer au moins la Ligue des Champions jusqu’au bout. Attention à bien gérer le début d’année 2012 qui s’annonce déjà palpitant. L’autre match phare de ce samedi soir était Lille-Brest, avec les champions de France en titre impressionnant à Moscou mais privés de Pedretti et Basa, et avec Sow et Cole sur le banc au coup d’envoi, comme un message fort de Rudy Garcia après leur match décevant à Toulouse la semaine passée. A Brest ça semble aller mieux et on se disait pourquoi ne pas aller chercher un bon résultat en terre lilloise comme Evian TG il y a quelques semaines. Pourtant le LOSC a démarré très fort la rencontre avec de nombreuses occasions suivies du but de Payet à la 11e. Brest a été acculé en défense et De Melo, très bon jusqu’à sa blessure, doit sortir remplacé par Sow. Puis peu à peu on voit les lillois s’éteindre, comme un mauvais souvenir de début de saison où le LOSC se montrait incapable de garder un avantage de deux buts. Baysse a commencé à déborder et franchement inquiété Béria, Roux a posé de gros problèmes à Rozenhal et Chedjou, et Martia aidé de Zebina ont parfaitement muselés Sow et Hazard. On a d’ailleurs du mal à reconnaitre le belge depuis quelques...
Ligue 1-14e journée: Nancy crée l’exploit et s’offre le PSG
0 Like(s) Avant de commencer à parler du match en lui-même, je tiens à vous faire part de mon incompréhension dans la programmation faite par Canal + de choisir PSG-Nancy comme l’affiche du dimanche soir. Paris SG-Nancy un dimanche soir.. Je m’explique : Le Paris Saint Germain est déjà relativement priorisé en matière de retransmission télé (W9 diffuse tous ses matchs, au contraire de Rennes, préférant un Slovan Bratislava-PSG à un Rennes-Celtic Glasgow). Canal nous as déjà « offert » un PSG-Brest lors de la 5e journée, ce qui, il faut bien l’avouer, est assez surprenant (alors que sur la même journée il y avait un Saint Etienne-Lille ou un Marseille-Rennes). Alors pourquoi nous proposer un Paris SG-Nancy ce dimanche soir ? Certes Paris est leader et le phénomène Pastore excite toutes les groupies et autres fan boys pro parisiens, mais il semblait y avoir plus sympa à regarder avant de repartir au boulot lundi ! Certes Lyon-Rennes et Toulouse-Lille ont étés décalés en raison de Ligue des champions, mais Montpellier-OM semblait un choix plus judicieux. Après TF1 et ses choix de retransmissions incompréhensibles en Ligue des champions, Canal nous ressert encore du PSG au dessert. Attention, le téléspectateur risque la crise de foie ! Mon autre incompréhension est la situation plus qu’instable d’Antoine Kombouaré sur le banc parisien. Sur quels arguments se base-t-on pour remettre en cause le travail du kanak ? Paris est leader, l’année dernière le PSG s’est brillamment hissé à la 4e place du championnat, atteint la finale de la coupe de France et les huitièmes de finales de l’Europa ligue, la théorie des mauvais résultats ne tient pas la route une seconde ! Mon opinion est claire, pour le moment, les qataris et Leonardo n’ont tout simplement aucune raison valable de virer Kombouaré, puisqu’il fait tout simplement son travail. Mais aussi parce qu’Ancelotti n’est pas aussi chaud qu’on veut bien le dire, lui qui a réaffirmé récemment au quotidien italien La Republicca vouloir entrainer de nouveau en Angleterre. Les qataris devraient faire attention aux effets de mode et aux arlésiennes qui deviennent trop persistants aux abords du parc des princes (l’exemple Beckham, l’affaire Taraabt…) ces derniers temps. Le PSG doit se concentrer sur l’aspect sportif et concret avant tout. Le Match Le match de ce soir en lui-même ne m’a pas beaucoup étonné. On savait Nancy en position de dominé et Paris en position de dominant, et on a pu assister à une attaque/défense pendant quasiment tout le match. La seule certitude au coup d’envoi côté parisien était que Lugano entre de moins en moins dans les plans de Kombouaré, ce qui risque de couter cher au technicien kanak,...
Ligue 1-14e journée : Les européens à la peine !
0 Like(s) Après une trêve internationale de presque deux semaines nous nous retrouvons pour la 14e journée du championnat de France de Ligue 1. De vendredi à dimanche, voici mes impressions sur le week-end foot dans l’élite hexagonale. Vendredi : Les européens pas à la fête Lille et Lyon jouaient exceptionnellement vendredi en vue de leurs matchs décisifs mardi en Ligue des champions contre respectivement le CSKA Moscou et l’Ajax Amsterdam. Et ce qu’on peut retenir de ces 2 matchs c’est que leur préparation ne s’est pas vraiment déroulée comme prévu. Lyon jouait pourtant à domicile face à un Stade Rennais presque hors course de l’Europa Ligue, et enregistrait surtout les retours de Lisandro et Bastos. Pas de doute, Rennes devait faire de la figuration. Garde a préféré, à juste titre, laisser ses deux joueurs sur le banc au coup d’envoi, préférant titulariser Ederson et Lacazette. Rennes restait sur 5 matchs sans victoire mais a fait un match plus que correct en répondant du tac au tac à des lyonnais pourtant méritants. Pitroipa fut de loin le meilleur rennais. Les entrées de Bastos et Lisandro n’ont rien changé à la donne. Rennes reste la bête noire de l’OL à Gerland, les gones n’ont pas battu les bretons chez eux depuis 2005. Il faudra se montrer plus solide en défense face aux néerlandais ! A Toulouse Rudy Garcia a préféré laisser Hazard souffler. Les lillois ont été pourtant au-dessus des toulousains qui peuvent remercier Ahamada auteur d’un match énorme. Ni Cole, Sow ou Hazard rentré à l’heure de jeu, n’ont réussi à faire trembler les filets occitans. Toulouse m’a déçu et peine face au gros. Vendredi, le point du nul est relativement chanceux face à des nordistes clairement au-dessus, alors que fébriles en ce moment à l’extérieur. Tout comme l’OL, le LOSC jouera gros mardi à Moscou. Samedi : Marseille et Bordeaux rechutent Ce samedi fut assez riche également en enseignements et je retiendrai quatre principaux faits : – Ajaccio ne lâchera rien : Malgré Ochoa pas encore rétabli et remplacé par le vétéran Debès, Ajaccio n’a rien lâché face à Caen. Dominateurs, puis menés au score suite à de 2 grosses erreurs défensives, les corses ont égalisés dans les arrêts de jeu par le local Benjamin André. Ajaccio reste dernier mais n’est qu’à 3 points du premier non relégable. Il va falloir batailler ferme. – Le syndrome Bordelais : Que se passe-t-il à Bordeaux ? Les girondins paraissaient retrouver un niveau digne de celui d’il y a deux. Raté, les marines ont sombré à Dijon, et Gillot paraissait de nouveau abattu en conférence de presse, mais pas surpris par la situation catastrophique « je...
Ligue 1-13e journée : le PSG comme tout le monde
0 Like(s) Avant de se déplacer en gironde, le Paris Saint Germain avait un avantage certains sur ses poursuivants : hormis l’avance aux points, le club de la capitale connaissait les résultats en demi-teinte de ses adversaires (Montpellier match nul 1-1 à Saint Etienne, Lille 1-1 contre Evian, et Lyon qui perd 2-1 à Sochaux), laissant au moment du coup d’envoi la possibilité pour les parisiens de prendre 5 points d’avance sur Montpellier. La grosse artillerie parisienne Au coup d’envoi, Paris aligne une défense centrale Sakho-Camara, Kombouaré laissant Lugano sur le banc. Tiéné est de nouveau préféré à Armand sur la gauche de la défense. L’entraineur parisien fait confiance à son milieu à 5 avec deux défensifs composés de Bodmer et de Sissokho, qui garde la confiance de l’ancien coach de VA. En soutient de Gameiro seul en pointe Kombouaré positionne le trio magique parisien : Nenê-Pastore-Ménez. A Bordeaux Gillot alignait un 4-4-2 ambitieux avec Gouffran, très bon à Ajaccio, aux côtés de Diabaté en attaque. Derrière pas de surprise à part Sané préféré à un Ciani, très décevant dans l’axe de la défense. Un départ canon Pour l’occasion Chaban Delmas a fait le plein, ce qui n’était pas arrivé depuis très longtemps sur les bords de la gironde. La rencontre débute fort et Sissokho remercie Kombouaré de sa confiance en catapultant une tête dans la lucarne droite de Carasso suite à un corner de Nenê (9e). On craint alors le pire pour Bordeaux qui semble être retombé dans ses travers. Fausse impression, sur un débordement de Trémoulinas, Gouffran place magnifiquement sa tête devant Tiéné battu (11e), Sirigu malgré le bon plongeon ne peut stopper la balle et Bordeaux revient à 1-1. Trémoulinas vs Sirigu Les girondins ne s’arrêtent pas de jouer et dominent des parisiens sonnés après l’égalisation. A la demi-heure de jeu Plasil lâche une grosse frappe à 25m que Sirigu claque en corner d’un arrêt spectaculaire. Trémoulinas continue de donner du fil à retordre à Ceara mais c’est au tour de Nenê d’inquiéter Carasso qui repousse la frappe des deux poings (35e). Mr Lannoy siffle la fin d’une première période d’un bon niveau. A la reprise Paris domine de manière stérile des bordelais enfin sereins en défense malgré les corners parisiens très bien tirés par un Nenê au four et au moulin dans ce match. Cependant les plus grosses occasions seront bordelaises avec l’erreur de Sakho à deux doigts de tromper Sirigu sur un centre de Maurice-Belay (71e), et Ben Khalfallah qui oblige Sirigu à dégager son coup franc comme il peut (73e). A dix minutes du terme, Kombouaré sort Nenê et Ménez pour...
Ligue 1-13e journée: l’OM recolle, le LOSC et l’OL trainent
0 Like(s) Lille-Evian TG 1-1 : Evian prend de la bouteille, Lille prend l’eau. 3e match en 6 jours pour les joueurs de Rudy Garcia qui a beaucoup fait parler ces derniers jours dans le Nord de la France. L’entraineur des dogues pouvait craindre une baisse de forme de ses joueurs après les déplacements périlleux et pas très bien gérés par les champions de France en titre (0-0 à Valenciennes et défaite 2-1 chez l’Inter Milan mercredi). Et on peut dire après ce match que les craintes suscitées étaient logiques et justifiées. Apathiques en début de match suite au but rapide de Khalifa (4e), les nordistes ont été brouillons (frappe à coté de Payet 16e) et franchement pas aidés par l’arbitrage de Mr Millot (But de Cole injustement refusé 13e, Pénalty non sifflé sur Bonnart 52e). Le LOSC pourtant dominateur finira par égaliser sur un coup franc lointain de l’entrant Pedretti (62e). Cependant ne mettons pas tout sur le dos des lillois ou de l’arbitre, car Evian a bien prouvé qu’il était le promu ayant le plus de chance de se maintenir. Laquait a été serein dans les moments chauds, Angoula prouve qu’il est le patron de cette défense, Sagbo et Khalifa sont sans cesse dangereux en attaque et enfin Wass apporte beaucoup avec sa technique. Score final 1-1 dans un stadium Nord qui a sifflé ses joueurs à la fin du match. Cela faisait bien longtemps que cela n’était pas arrivé. La trêve internationale arrive à point nommé pour les résidents du domaine de Luchin. J’ai aimé : le seul point positif au LOSC s’appelle Aurélien Chedjou, qui revient en forme et a été solide hier. En face Evian a réalisé le match parfait jusqu’à l’égalisation de Pedretti. Laquait a rassuré en fin de match par quelques sorties bien senties. Angoula est le véritable patron en défense, Sagbo et Khalifa forment un duo intéressant en attaque. J’ai moins aimé : l’arbitrage de Mr Millot souvent déroutant hier soir (but de Cole refusé, plusieurs cartons injustifiés et d’autres oubliés, des fautes imaginaires et d’autres étonnement non sifflées), une soirée à oublier pour notre arbitre. Mais les lillois ne peuvent s’en prendre qu’à eux même, leur 3e match en 6 jour n’aura pas été meilleur que les 2 autres. Hazard transparent et Sow en deçà depuis quelques matchs. Garcia va devoir parler à ses joueurs. Sochaux-Lyon 2-1, l’OL à l’arrêt Série noire pour l’OL. Après ses déboires face au Real en Ligue des champions (0-4 et 0-2) et ses défaites face à des adversaires directs en championnat (0-2 à Paris et 1-3 à Lille), les lyonnais ont de nouveau chutés...
Ligue 1-12e journée : Lille, la tête à Milan
1 Like(s) Pour terminer en beauté cette 12e journée placée sous le signe du spectacle et des buts (27 avant ce VAFC-LOSC) le hasard du calendrier nous proposait un 3e derby, celui-ci du Nord entre Valenciennes reléguable et le Lille OSC parti à la poursuite du Paris SG. Du spectacle au Hainault.. On s’attendait à un final digne de ce nom pour cette jounée, et on l’a eu, enfin en partie. Du jeu, de l’intensité et des occasions mais pas de buts ! Dans un stade du Hainault plein et flambant neuf (22000 spectateurs hier soir), Basa se blesse très vite et laisse sa place à Bonnart au bout de seulement 5 minutes de jeu. Pour ne rien arranger, Hazard loupe son duel seul face à Penneteau (11e), le derby part sur un rythme élevé. Rythme qui ne cessera tout le long de cette première période, frappe de Kadir (15e), reprise à coté de Payet (26e) puis Cohade envoie une super volée sur la barre de Landreau (32e) avant qu’Aboubakar trouve à son tour le montant sur un lob (41e). Le public valenciennois et les nombreux supporters lillois venus en voisin en ont pour leur argent dans cette première période, qui a eu tendance à devenir valenciennoise sur la fin. ..Mais La tête à San Siro ? La seconde période ne fera que confirmer cette impression, Aboubakar est intenable et met au supplice Béria – qui a glissé au centre depuis la sortie de Basa – et Rozenhal, tout de même solide et rassurant hier soir. Danic trouve une nouvelle fois le haut de la barre (54e) et c’est le LOSC qui pousse un soupir de soulagement, dans cette seconde période totalement à l’avantage des locaux. Les champions de France ne passent pas loin de la correctionnelle. Et ce ne sont pas les rentrées de De Melo (56e à la place de Balmont) et Cole (77e à la place de Sow) qui auront permis d’inverser la tendance. 0-0 à la fin du match. Valenciennes méritait clairement de gagner hier soir et Lille a déçu. Garcia espère que son équipe avait la tête à Milan, réponse mercredi à 20h45 à San Siro pour un des tournants de la saison lilloise. Les impressions de Rémi J’ai aimé : le stade du Hainault rempli et une très bonne ambiance. L’ambition dans le jeu de Valenciennes qui ne devrait pas rester dans la zone rouge bien longtemps. Angoua et Isimat Mirin solident en défense, Sow a eu toutes les peines du monde hier soir. Pour Isimat Mirin, Erick Mombaerts ne s’est pas trompé en l’appelant en équipe de France espoir. Côté Lillois Mickael...
Ligue 1- 12ème Journée : des derbies, des buts et des cartons … et Denis Balbir
0 Like(s) La soirée de samedi comptant pour la 12e journée de Ligue 1 fut riche en spectacle, Le Paris SG continue sur sa lancée, Montpellier est toujours dans la course, Marseille revit, Lyon bat à nouveau les verts et Bordeaux enfin solide à Ajaccio, retour sur cette soirée de Ligue 1. Paris SG-Caen 4-2, le diesel parisien Du spectacle et des rebondissements, c’est ce qu’a pu admirer hier le Parc des princes copieusement garni. Pourtant le score final n’est pas forcément révélateur du match des hommes d’Antoine Kombouaré. Le kanak décide d’aligner la grosse équipe mis à part Sakho préféré à Lugano. Pourtant c’est Caen qui ouvre rapidement le score par Heurtaux sur corner (12e). Heureusement pour les parisiens Nenê nous a encore gratifié d’un match d’exception hier soir. Le brésilien est à l’origine et à la transformation du pénalty de l’égalisation (expulsion de Nivet sur la faute 19e). Les parisiens dominent et rentrent aux vestiaires sur un score nul. Au retour, les joueurs de la capitale poussent et Ménez servi par Gameiro, libère le Parc. Après une foule d’occasions, Nenê inscrit un doublé de nouveau sur pénalty (76e). On s’attend dès lors à une fin de match facile mais ce n’est pas le cas. Vandam réduit le score sur une tête puissante (81e). Paris maitrise son sujet et le but de Pastore (89e) vient clore une belle mais poussive soirée parisienne qui aurait dû voir les hommes de la capitale s’imposer plus largement. On a aimé : Nenê encore décisif, Sakho de retour aux affaires et des caennais solidaires. On a moins aimé : Sirigu aux fraises sur les deux corners caennais qui amènent les buts, et le PSG qui aurait dû davantage se faciliter le match. Montpellier-Nancy 2-0, Giroud Monsieur + On ne les entend pas trop mais les montpelliérains sont toujours deuxièmes. Après une première période presque insipide (attaque stérile et des nancéiens un peu dangereux) l’équipe de René Girard s’est clairement mise en route en seconde période. Un coup de génie de Giroud (centre-tir dans le petit filet opposé de Ndy Assembe 61e) puis une reprise de Camara à bout portant (74e) font de Montpellier la meilleure attaque du championnat et la surprise de ce début de saison. On a aimé : Giroud, le facteur plus de Montpellier, et la rentrée du revenant Stambouli qui délivre la passe décisive pour Camara. On a moins aimé : une première période d’une faible intensité ; pour rester à cette place, Montpellier devra jouer ses matchs en entier ! Brest-Lorient 3-1, la Bretagne sait jouer au foot Le derby breton n’a pas déçu hier, loin de là, entre un...
Ligue 1 – 11ème journée : Analyse de Lille vs Lyon (3-1)
0 Like(s) Lille-Lyon 3-1 Une première mi-temps lyonnaise et une seconde totalement lilloise. Contrairement à son match face à l’Inter mercredi, les lillois ont parfaitement su gérer ce match piège face à des lyonnais certes fatigués mais toujours dangereux, comme l’atteste le but de Briand à la 22e. Heureusement pour les nordistes Sow égalisait d’une superbe talonnade sur un ballon relâché par Lloris juste avant la mi-temps. De quoi assommer les lyonnais peut-être un peu fatigués par leur match à Madrid mercredi. Mais les joueurs de Rémi Garde ont surtout été dépassés par une équipe nordiste qui a enfin retrouvé son jeu de la saison dernière, avec un excellent Payet toujours dangereux, qui tira parfaitement ses corners et surtout son coup franc sur la tête de Basa pour la balle du 2-1. Cole vint clore parfaitement la soirée sur un contre orchestré par Hazard très en jambes hier soir. Victoire logique pour le champion en titre et 7 buts encaissés en 2 matchs pour les lyonnais, qui vont devoir se réveiller s’ils ne veulent pas sombrer dans une spirale négative On a aimé : la fraicheur lilloise, la solidité de Basa et son apport offensif sur les coups de pied arrêtés, Hazard et Payet enfin à leur niveau et Sow qui retrouve le chemin des filets On a moins aimé : Des lyonnais dépassés en seconde période, avec un Lloris qui relâche un ballon face à Sow, Bastos pas trop aidé par Cissokho lui-même dominé trop souvent par Balmont et Debuchy et Gomis qui a loupé un but tout fait sur une volée devant Landreau. Si vous les avez manqués : les analyses des autres matchs de cette 11ème journée de Ligue 1...
Ligue 1 – 11ème Journée : Analyse des matchs
0 Like(s) Marseille-Ajaccio 2-0 Drôle d’ambiance à Marseille malgré la victoire face à l’ACA. Entre la grève des supporters et les tensions internes entre Deschamps et Anigo, la crise couve sur la canebière, si elle n’a pas déjà commencé ! Après la désillusion Arsenal, Didier Deschamps avait placé Alou Diarra et Lucho Gonzalez sur le banc, préférant jouer avec Amalfitano au côté de Cheyrou et Jordan Ayew sur l’aile droite. L’ancien lorientais a été moyen à un poste inhabituel pour lui. Jordan Ayew quant à lui, a offert le premier but à son frère et a réalisé une partie tranquille. Tranquille parce qu’en face, les visiteurs n’ont pas montré grand-chose. Mandanda a été serein dans ses interventions, Azpilicueta et Morel ont été fébriles sur les cotés, André Ayew déterminant comme souvent et Loic Rémy imprécis et malchanceux (sa volée claquée par Ochoa à la 6e méritait mieux). Cependant les marseillais n’ont pas encore convaincu face à des corses franchement limités qui se reposent uniquement sur les arrêts d’Ochoa (il a privé Ayew d’un triplé avec un penalty arrêté à la 20e). Seul Cavalli et sa frappe sur la barre (12e) ont mis l’OM en danger. On peut parler de la crise à Marseille, mais au sujet des ajacciens ils sont bels et biens au fond du trou squattant une 20e place avec seulement une victoire en 11 matchs. Difficile début de saison sur l’ile de beauté, mais il est encore temps de réagir pour les hommes d’Olivier Pantaloni. Le 14e, Nice, n’est qu’à 3 points. On a aimé : André Ayew décisif et Ochoa qui prouve encore qu’il est un très bon gardien On a moins aimé : la fébrilité des promus, le jeu poussif des marseillais et l’ambiance cimetière du vélodrome Caen-Montpellier 1-3 Contrairement à son voisin phocéen, ça marche fort à Montpellier, à égalité avec le PSG avant le match du club de la capitale contre Dijon. Les héraultais ont fait la différence en 20 minutes, le temps de marquer 2 buts (Yanga Mbiwa à la 14e et Utaka à la 20e). Les normands ont alors tout tenté et même espéré revenir après l’expulsion de Marveaux pour un second jaune à la 64e. Au final, Montpellier à 10 contre 11 joua à fond les contres et tripla la mise avec un centre de Bocaly pour Belhanda à la 80e. Nivet réduit le score sur pénalty à la 82e. Plus rien à signaler sauf l’expulsion de Frau à la 87e pour un second jaune. Caen stagne en milieu de tableau et Montpellier recollait au PSG. (3 points désormais les séparent après tous les matchs de cette 11ème journée)...
Ben le Sport : Pastore, le messie de Paris
0 Like(s) Il fallait bien qu’un jour ou l’autre, je m’intéresse plus longuement au joueur qui monopolise toute l’attention des médias actuels. Alors, loin de moi l’idée de comparer l’argentin du PSG, Javier Pastore avec celui de Barcelone, le génial Léo Messi. Mais, il est si rare qu’un joueur de Ligue 1 jouisse de compliments aussi flatteurs et cela aussi bien en France qu’à l’étranger (les Italiens s’en mordent les doigts de l’avoir laissé filer alors que les Espagnols voient déjà en lui le futur crack du football mondial). La merveille de Léonardo « El Flaco » (le maigre) tel qu’il est surnommé, a impressionné le monde du football français. Arrivé à Paris pour la modique somme de 44M€, la majorité des français se réjouissaient déjà d’une potentielle erreur de casting faite par Léonardo et sa bande du Qatar en recrutant l’ancien joueur de Palerme. Je vous avouerai que j’ai eu des craintes vis à vis de la politique de recrutement du PSG, en y voyant une mauvaise stratégie à la Manchester City : acheter un joueur si cher alors que le reste de l’équipe ne suive pas niveau talent. Je m’explique : Man City avait par le passé dépensé des millions pour Robinho (35M€), puis Tevez (25M€) sans les entourer de joueurs de calibre. Je m’étais posé la question suivante : pourquoi recruter un joueur « prometteur » à 44M€ alors qu’on pouvait prendre 3 autres (très) bons à 15M€. Mettre une telle somme sur un joueur si jeune (22 ans) et qui a beaucoup à confirmer (pour pas dire prouver), alors que le 2ème plus gros transfert coté parisien n' »émerge » qu’à 11M€ (Gameiro), pouvait préfigurer d’un potentiel échec que les fans de football n’auraient pas tardé à railler. La mayonnaise prend plus que prévu Mais c’était sans compter sur l’alchimie indéniable entre les joueurs créatifs et offensifs du PSG (Gameiro, Menez, Néné et Pastore) qui ont su mettre leur talent, et non leur ego, au service de l’équipe et ainsi créer une dynamique offensive assez impressionnante : Pastore : 5 buts, 2 passes en 7 matches Gameiro : 5 buts en 9 matches Néné : 2 buts, 2 passes en 8 matches Menez : 1 but, 3 passes en 9 matches Après Hazard, voici Pastore en digne héritier de Zidane Et il faut dire que l’Argentin a sa grande part de responsabilité dans le succès actuel du PSG. En plus de ses statistiques impressionnantes qui pourraient virtuellement le couronner comme le meilleur buteur (meilleur moyenne de but : 0,71) et l’un des meilleurs passeurs du championnat, c’est surtout sa qualité et son intelligence de jeu qui font de lui le...