NFL Superbowl preview : Seattle Seahawks

 
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Chose promise, chose due. Après la présentation des Broncos hier, place à celle de leurs adversaires de dimanche : les Seahawks de Seattle. Comme hier, vous aurez le droit à l’histoire de la franchise, le parcours de la saison, un point sur l’attaque, un sur la défense, et un « facteur X » qui pourrait totalement changer la donne. Plus que 4 jours à attendre pour le Superbowl …

 

Histoire de la franchise :

Créés en 1976, les Seahawks sont apparus grâce à la politique d’expansion de la NFL, en même temps que les Buccs. D’abord intégrés à la NFC, puis reversés en AFC, ils intègrent finalement la NFC Ouest telle qu’on la connait (49ers, Rams, Cardinals) en 2001. Après quelques années d’errance, Seattle recrute coach Chuck Knox et QB Dave Krieg, qui permettent à la franchise d’aller en playoffs pour la première fois de leur jeune histoire, en 1983. Malgré une défaite en finale de conférence, les Seahawks restent sur leur lancée et réalisent une saison 1984 de haut vol (12-4) mais échouent encore une fois en playoffs (divisional round). En 1987 et 1988, les Seahawks goûtent de nouveau aux phases finales, sans plus de succès. S’en suivent des années noires. Dans les « 90’s », aucun QB n’arrive à s’imposer, et les Seahawks sont à deux doigts de l’implosion : délocalisation et banqueroute sont au programme.
Puis vient la magie de l’an 2000 : de retour en NFC Ouest, avec l’arrivée de QB Hasselbeck, les Seahawks retrouvent des couleurs, en remportant 4 fois leur division (04, 05, 06 ,07), et se retrouvent au Superbowl (perdu face aux Steelers en 2006). En 2010, l’arrivée de coach Pete Carroll, puis en 2012 la Draft de QB Wilson ont permis d’arriver aux Seahawks à ce niveau aujourd’hui.

 

 

Parcours cette saison :

Avec une fiche de 13-3 en saison régulière, les Seahawks ont obtenu le seed #1 de la NFC. Les pensionnaires du CenturyLink Field n’ont pas fait beaucoup d’erreurs cette saison, et se sont inclinés 32fois à l’extérieur : San Francisco (week 14) et Indianapolis (w. 5), pour une seule fois dans leur antre (Cardinals, w. 16). Et la meilleure défense de la ligue a réalisé des performances notables : aucun point encaissé face aux Giants (week 15), 3 face aux 49ers (w. 2), 7 face aux Saints (w.13) et aux Panthers (w.1), pas grand monde peu se vanter d’avoir fait mieux. Sur 16 matchs de saison régulière, le meilleur coureur de la rencontre (pour les 2 équipes) a été 10 fois un joueur des Seahawks (Lynch ou Wilson). En playoffs, les Seahawks se sont débarrés de deux monstres de la NFC, deux légendes : les Saints et les 49ers. Deux fois, ils ont inscrit 23 points, mais la donne sera forcément différente à New York, loin de leur base et de son ambiance indescriptible !

 

 

Coaching Staff :

En recrutant HC Pete Carroll en 2010, les Seahawks ont trouvé là un coach très expérimenté (19 saisons) et adepte d’un football soigné. Le natif de … San Francisco est apparu sous le feu des projecteurs lors de son passage en NCAA de 2001 à 2009, en menant de main de maître des Trojans d’USC (nommée équipe de la décennie en 2009, Carson Palmer remportant le Heisman en 2003, Matt Leinart en 2004). Connu pour ne jamais rien lâcher, et de tenter les 4èmes tentatives en attaque au lieu de punter, un groupe d’étudiants d’USC voulait mettre en place la chanson « Big Balls Pete » (je vous laisse traduire …). Le coach, très impliqué dans la « vraie » vie, profite de sa notoriété pour mener à bien des actions : politique (meeting organisé pour la création de « A Better LA », visant à améliorer la qualité de vie et la sécurité de Los Angeles par exemple) ou visant les enfants (création d’un site internet de jeu en ligne, inculquant la philosophie de la victoire aux plus jeunes).

En attaque, Carroll peut faire confiance à OC Darrell Bevell, débarqué dans l’état de Washington après 5 saisons aux Vikings. Bien aidé par l’acquisition de QB Wilson, Bevell a su mettre en place sa philosophie de jeu : porter au maximum le ballon, sans oublier quelques « tricks plays » parfaitement exécutés par Wilson. Mettant parfaitement RB Lynch dans la lumière, Bevell a permis au RB de devenir le premier coureur à plus de 1000 yards depuis … Shaun Alexander !

En défense, la franchise peut compter sur la science du jeu acquise par Dan Quinn (c’est lui qui est à l’origine du passage de Red Bryant de DT à DE par exemple). Fort de son expérience en tant que coach DL, Quinn a su mettre a profit ses connaissances pour construire depuis 2009 cette défense tant redoutée. Bien aidé par une draft toujours en adéquation avec les besoins de la franchise (Earl Thomas en 2010, Richard Sherman en 2011 pour ne citer qu’eux), l’ex coach défensif des 49ers peut se vanter d’avoir sous sa responsabilité la défense qui encaisse le moins de points sur cette saison (14.4), rien que ça !

 

Shaun_Alexander

 

Attaque :

Comme pour les Broncos d’hier, il est compliqué de faire dans l’originalité. QB Russel Wilson, vous connaissez ? RB Marshawn « Beast Mode » Lynch, ça vous dit vaguement quelque chose ? Et oui, même si Seattle est célèbre pour sa défense et son stade mythique, l’attaque est très bien représentée. 9ème en terme de points marqués, 4ème en terme de yards courus, l’escouade offensive profite d’atouts non négligeables. Bien que moins imperméables que celle des Broncos, la OL de Seattle a cette capacité à s’adapter aux trick plays improbables et est physiquement très douée. Le point faible de cette attaque réside dans leur corps de WR : Tate, Baldwin, Harvin sont doués, mais loin d’être les meilleurs. Avec 5 TD inscrits cette saison, TE Zach Miller pourrait être une cible de choix pour Wilson, qui tarde à l’utiliser pleinement (387 y « seulement » cette saison).

 

 

Défense :

Le gros point de Seattle. LA meilleure défense NFL. LE meilleur CB NFL de la saison. What else ? Le front 7 est toujours performant, avec les recrues intelligentes que sont DE Bennett (Buccs) et DE Avril (Lions), mais sera mis à mal et aura fort à prouver face à la meilleure OL de la NFL. Avec un passeur aussi précis que Manning, les excellent défenseurs que sont CB Sherman, SS Chancellor ou encore FS Thomas n’auront pas le droit à l’erreur, et devront vite trouver la parade face à un corps de receveurs très performant.

 

 

Facteur X :

hauschkaConnu pour sa régularité, K Steven Haushka pourrait jouer un rôle déterminant ce dimanche. « Opposé » au kicker ayant le record de longueur du FG de Matt Prater, le kicker des Seahawks a l’avantage de jouer dans des conditions dantesques. Imaginez qu’en NFL, la balle d’un FG est posée directement au sol … imaginez maintenant qu’il y a une couche de 5 cm de neige au sol. Même si Pete Carroll aime jouer les 4èmes tentatives, Haushka pourrait avoir un rôle déterminant dimanche. Quel rôle ingrat de rentrer moins d’une minute sur le terrain pendant la soirée, et de pouvoir devenir la tête de turc de toute une génération de supporters …

 

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Auteur: Alex

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