NFL off-saison : le Combine, kézaco ?
6 Like(s) Alors que la saison régulière de NFL est terminée depuis la fameuse soirée du Super Bowl, la off-saison bat son plat. Avant la traditionnelle draft, place au Scouting Combine. Mais pour les novices de ce (magnifique) sport, il s’agit d’un nom barbare de plus. Laissez moi vous présenter un long week-end où tous les regards seront braqués sur Indianapolis : fans, experts, journalistes, entraîneurs et autres scouts ! Présentation du Scouting Combine : Chaque année depuis 1982, et à Indianapolis depuis 1987, plus de 300 prospects (étudiants désirant rentrer dans la Draft) participent au Combine. Avant 1982, chaque franchise était obligée d’organiser sa propre journée de tests afin d’évaluer une dernière fois les futurs joueurs de NFL avant la Draft. Depuis, c’est la NFL qui se charge de l’organisation de ce gros week-end. A partir de demain, et ce jusque lundi, tous les joueurs invités, et le désirant, seront évalués une dernière fois sur le terrain, mais sans équipement, à travers plusieurs exercices. Pourquoi organiser des tests sans équipement ? Avec les moyens actuels de vidéos, d’enregistrements de matchs et d’analyses de données, vous me direz qu’il est totalement idiot d’ajouter un nouveau week-end de tests pour des joueurs qui sont déjà suivis depuis de longues années en NCAA. Cependant, l’un des problèmes de la ligue universitaire est l’hétérogénéité des calendriers de chaque équipe fait que les stats publiées à la suite des matchs sont à analyser avec beaucoup de minutie, et qu’une fiche de stat face à une équipe du Top25 ne s’analyse pas de la même manière que celle contre une équipe bien moins classée en début de saison. Il s’agit donc, une dernière fois avant la Draft, de voir de quoi sont capables les « meilleurs » joueurs universitaires sur des tests que chaque joueur présent réalisera au même moment et dans les mêmes conditions. Quels tests, et quelles performances ? Comme toujours, et pour tout test, des classements sont effectués. Bien entendu, je vais vous relayer une fois encore les meilleures performances réalisées pour chaque tests, mais elles sont à prendre – encore une fois – avec des pincettes : vous vous doutez bien qu’un RB ne réalisera pas le même temps qu’un OL sur un sprint de 40 yards, et qu’un DL ne fera pas le même résultat à la musculation qu’un QB … [les meilleurs performances données par la suite sont les performances réalisées depuis 2006.] – 40 yards dash : Surement le test le plus « connu », ce sprint de 40 yards (36.576 mètres), avec départ arrêté et prise de temps intermédiaires tous les 10 yards, est « le » rendez-vous du combine. Le détenteur du...
Retour sur le Super Bowl XLIX
5 Like(s) Pour ce 49ème Super Bowl, nous nous sommes régalés, il faut dire ce qui est. Les Seahawks allaient-ils réaliser le fameux « back-to-back », ou les Patriots allaient-ils s’emparer de leur 4ème bague de champion ? Exit le traditionnel résumé de la rencontre, que tout le monde a plus ou moins suivi, nous allons nous pencher sur des points précis du match, et notamment la si controversée dernière action de Seattle. Pour faire un bon QB, il faut … des bons receveurs ! On parle souvent du ratio QB, du nombre de TD lancés ou du nombre d’interception, mais un bon QB ne peut briller sans un corps de receveur homogène et de bon niveau. En complétant 37 passes, Tom Brady a battu le record de passes complétées lors d’un Super Bowl, et a remis la Legion of Boom si crainte au rang de défense « lambda ». En trouvant 4 receveurs différents dans la end-zone, Bellichick a prouvé qu’il savait appeler des jeux « logiques » et que l’attaque des Patriots ne se résumaient pas à la connexion Brady – Gronkowski. Parfois utilisé en tant que vrai Tight-End, parfois aligné comme receveur extérieur face à un CB plus petit et léger, le meilleur Tight-End de la ligue s’est fait oublier avant de briller. Avec 68yards en 6 réceptions (sur 10 passes lui étant adressées) et un TD, le comeback de l’année a justifié tous les superlatifs employés à son égard. Cependant, le Gronk’ a été éclipsé par deux joueurs : un WR et un RB. En ce qui concerne le WR, vous l’aurez deviné, il s’agit de Julian Edelman. En catchant 9 des 12 passes que Brady lui a lancé, pour cumuler 109 yards et catcher le fameux « TD de la victoire ». Souvent critiqué par le passé, et utilisé comme remplacent de luxe (derrière Hernandez et Branch notamment à une époque), Edelman répond à ses détracteurs de la meilleure des manières. Malgré une piètre prestation au sol (seulement 13 yards), RB Shane Vereen a été une des pièces maîtresses de l’attaque de Bellichick. Utilisé comme cible de « sécurité », il a cumulé 11 catchs (sur 12 passes), pour une moyenne de 5.8 yards par réception. Victime de sa « non-utilisation » au sol (Blount a cumulé 40 des 57 yards de la franchise dimanche soir), ainsi qu’en end-zone, Vereen n’a pas eu la possibilité de rentrer dans la course au titre de MVP de la finale, mais il s’en est fallu de peu ! Du côté des Seahawks, les conclusions sont bien plus rapidement tirées : seulement 12 passes complétées par Wilson (pour 20 tentatives), et une domination excessive d’un rookie à la réception : Chris Matthews. Le jeune receveur a relayé Doug Baldwin au rang de roue de secours (1 réception pour 3yards, 1TD) et a fait oublier la machine à interceptions (cf. la finale...
NFL Conference Championship : deux matchs – presque – historiques
2 Like(s) Ce dimanche, pour les finales de Conference, nous avons assisté à deux matchs historiques, mais qui n’entrerons jamais dans les (longues) anales de la NFL. En effet, ni le nombre de point en un match, ni l’écart entre deux franchises, ni le plus gros écart de point jamais rattrapé n’ont été battu. Pas de ligne de stat pour ces deux rencontres, mais surement de belles anecdotes et des images gravées à jamais dans les mémoires collectives. Dans cet article, je vais revenir sur la prestation de l’attaque de Green-Bay, l’importance des blessures, l’étrange match de Jermaine Kearse ainsi que sur la performance de Luck face à sa bête noire. Inscrire 22 points aux Seahawks, c’est … clairement insuffisant ! D’accord les Seahawks ont été la meilleure défense de la saison régulière en terme de points encaissés (15.9), mais Russel Wilson n’avait jamais lancé plus de 2 interceptions lors d’un match (week 10 face aux Giants). Or, dimanche, le jeune QB sous pression a lancé 4 interceptions, dont 3 en première mi-temps. Un turnover est utile uniquement si, sur le drive suivant, l’attaque est capable d’aller scorer des points. – Après la première interception, et une position plus qu’intéressante à 19 yards de la end-zone, l’attaque des Packers a été stoppée à 1 yards de la terre promise et a du se contenter de 3 points. – Sur la 2ème, Rodgers est resté 3 jeux sur le terrain : passe incomplète, passe courte, passe interceptée, merci, au revoir. – Pour la 3ème, l’attaque des Cheesehead repartait de ses 20 yards, avec 1’55 » avant la mi-temps : 7 jeux plus tard, Masthay rentrait sur le terrain pour dégager au pied son équipe. – Enfin, sur la dernière interception, alors que les Packers menaient 19-7 à 5 minutes du terme de la rencontre, Burnett s’est intelligemment couché au sol pour éviter une perte de balle, ce qui a donné une possession à l’attaque à 57 yards de la end-zone adverse : trois courses de Lacy plus tard, le first down n’ayant pas été acquis, c’est encore une fois Masthay qui dégageait son équipe. Tout le monde connait la suite … Au final, avec 4 turnovers forcés par la défense, l’attaque n’a été capable que de scorer 3 points … sur 28 potentiels. Et lorsqu’on étudie les stats purement « numériques », la conclusion est la même : comment en lançant 4 interceptions, Russel Wilson et les Seahawks ont pu gagner un first down de plus que les Packers (20 contre 19) et seulement un de moins à la passe (10 contre 11). Avec seulement 21% d’efficacité en 3ème tentative (3/14), la réussite a clairement fuie le camp de coach McCarty. Une autre stat totalement surréaliste ? 22 yards : il s’agit...
NFL : des infos, des stats, … et une explication
4 Like(s) Entre le Divisional Round et les finales de Conférence, difficile de sortir un article « original ». Exit les recaps des matchs que la moitié des gens a vu, et l’autre moitié a suivi via twitter et autres highlights, exit les previews qui racontent toujours la même chose et qui sont édités chaque jour … Place à l’originalité ! Retour donc en partie sur le match des Cowboys qui a tant fait parler et sur une action des Patriots qui a surpris les Ravens. Non, Dez Bryant n’a pas été volé par les arbitres : Il s’agit surement de l’action qui a le plus secoué la twittosphère ce week-end, et notamment le hashtag #nflextra (hashtag officiel de BeIn Sport, sur lequel sévissent en partie les néo-fans de foot us n’ayant jamais plongé le nez dans un bouquin de règles). Alors qu’il reste un peu plus de 4 minutes dans l’ultime quart-temps du match, que les Cowboys sont menés de 5 points et qu’ils se retrouvent en 3ème tentative et 11 yards à parcourir, à 41 yards de la end-zone adverse, Tony Romo cherche d’une longue passe Dez Bryant. Le receveur passe les mains au dessus de CB Shields, se saisit du ballon, puis chute à moins d’un yard de la end-zone. TD ? First down à moins d’un yard de la terre promise ? Les fans de Dallas se voient déjà en finale de Conférence et annonce ce catch comme le plus beau de l’année (devant Beckham … oui, oui !). Mais avant tout cela, il faut passer l’épreuve de la révision vidéo, demandé par Green Bay. Au ralenti l’image est claire … Bryant pose ses 2 mains sur la balle, mais celle ci touche le sol alors qu’il est en train de tomber. Genou posé au sol avant ou pas, la règle est simple à comprendre : durant le processus de réception d’une passe, que le joueur tombe avec ou sans contact, la balle ne doit pas être en contact avec le sol, sous peine de voir la passe jugée incomplète. Il en est de même si le joueur quitte les limites du terrain : depuis cette nouvelle règle, il faut que la balle soit en parfaite possession du receveur pour que la passe soit validée. C’est pour cette raison que cette saison, plusieurs actions comprises comme « passe complétée puis fumble » (suite à un plaquage) ont été estimées comme passes incomplètes (à juste titre)… Et comme les fans des Cowboys se sentaient floués, ils ont osé ressortir l’action de passe de Rodgers pour Cobb, survenue à moins de 2 minutes de la fin du premier quart-temps. Cette passe, revue par les arbitres, est tout à fait valable : en effet, le receveur prend le soin de...
NFL : 4 éliminés, 4 blessés …
7 Like(s) « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ». Durant ce week-end de wild card, 4 franchises ont vu leur saison s’arrêter brusquement. Au sein de ces 4 équipes, nous avons trouvé 4 joueurs qui auraient pu changer la donne, mais qui n’étaient pas sous l’uniforme, faute de blessure. Retour donc, sur la partie la moins amusante du football américain, mais de loin la plus importante : la blessure. 1. RB Le’Veon BELL – Pittsburgh STEELERS. Les faits : Alors que les Steelers réalisent une fin de saison plein de promesses, et qu’ils mènent de 10 points au milieu de QT3 face aux Bengals lors de l’ultime journée de saison régulière, Ben Roethlisberger trouve Bell d’une passe de plus de 15y, S Reggie Nelson vient réaliser son plaquage en mettant la tête sur le genou droit du coureur de Pittsburgh. Résultat : une hyperextension du genou, qui mettra Bell hors de forme pour le match de Wild Card. Les conséquences : A une semaine d’un match à élimination directe face aux rivaux de toujours, c’est compliqué de se passer de son meilleur atout au sol (1361y alors que le second est Dri Archer avec 40y). Même en signant l’expérimenté Ben Tate, coach Tomlin choisi de laisser le poste de titulaire à Josh Harris, qui a cumulé 9 courses pour 16 yards lors de la saison régulière. Comme on pouvait s’en douter, le jeu des Steelers est résolument tourné vers la passe, et Roethlisberger se retrouve à jouer un jeu qui n’est pas le sien, avec 45 passes tentées. Pour rappel, il n’en avait tenté « que » 37 lors de la victoire contre les Ravens en week9 et ses 6 TDs lancés. Au sol, Harris fait de son mieux, en cumulant 25y en 9 courses, et Ben Tate est inexistant avec 19yards gagnés en 5 portés. Les Ravens n’étaient pas imbattables, mais il fallait une armada complète pour venir à bout de cette défense solide. 2. QB Carson PALMER et QB Drew STANTON – Arizona CARDINALS. Les faits : Alors qu’il mène son attaque d’une main de maître, avec 11 TDs pour 3 interceptions, et surtout 9 victoires pour une seule défaite (contre les Broncos), QB Palmer se blesse au genou contre les Rams : saison terminée pour le titulaire, qui se voit remplacé par Drew Stanton. Bien que moins efficace (7TD, 5int), le remplaçant gagne 3 matchs sur les 5 auxquels il participe (défaite contre les Seahawks et les Falcons). Sur un sack dans le 3ème QT du deuxième match de la saison contre les Rams, Stanton se blesse, et la franchise voir Ryan Lindley arriver à la tête de son attaque. Les conséquences : Avec...
NFL : A deux rencontres du terme de la saison, état des lieux.
6 Like(s) Alors qu’il ne reste que deux matchs par franchise en saison régulière, il est temps de jeter un oeil au 8 divisions de la Ligue, et surtout aux fameuses 4 places de Wild Card accordées. Quelle franchise est en bonne position pour accéder aux Playoffs ? Laquelle devra espérer un miracle pour ne pas voir sa saison se stopper le soir du 28 décembre ? Commençons sans plus attendre par la division qui étonne le plus, la NFC SUD. Dans l’état actuel des choses, aucune franchise n’a un bilan positif. Après leur victoire la nuit dernière lors du Monday Night Football, les Saints (6-8) ont pris les commandes de la division. Comme vous pouvez vous en douter, il n’y aura aucune place de Wild Card accordée à ces équipes. Avec une victoire d’avance sur les Panthers (5-8-1) et les Falcons (5-9), Aussi étrange que cela puisse paraître, ce sont les Panthers qui sont en position de force en cette fin de saison : deux victoires et les playoffs sont pour eux. Cependant, les Saints semblent avantager par le calendrier : même si ils perdent face aux Falcons la semaine prochaine, une victoire en week 17 combinée à un revers d’Atlanta face à Carolina offrirait les Playoffs à Drew Brees. 1. Saints – 6-8 – vs. Atlanta – @Tampa Bay 2. Panthers – 5-8-1 – vs. Cleveland – @Atlanta 3. Falcons – 5-9 – @New Orleans – vs. Carolina 4. Buccaneers – 2-12 – vs. Green Bay – vs. New Orleans. Division des champions en titre, la NFC OUEST est dominée par une franchise. En effet, les Cardinals ont validé ce week end leur billet pour les playoffs, mais attention, la première place de la division n’est pas assurée. Au vu de leur bilan (11-3), Arizona est donc assurée d’être – au pire – en Wild Card. Cependant, il faudra résister au retour des Seahawks (10-4) pour garder la tête de la division. Avec leur défaite face aux rivaux éternels ce week-end, les 49ers ont perdu tout espoir de continuer la saison vers le SuperBowl (7-7). Une défaite face à Seattle la semaine prochaine, et Arizona ne sera plus maître de son destin, l’équation est simple. 1. Cardinals – 11-3 – vs. Seattle – @San Francisco 2. Seahawks – 10-4 – @Arizona – vs. St Louis 3. San Francisco – 7-7 – vs. San Diego – vs. Cardinals 4. Rams – 6-8 – vs. New York Giants – @Seattle. Du côté de la NFC NORD, le suspens est à son comble. Malgré une défaite surprise face aux Bills ce week-end, les Packers (10-4) sont revenus à hauteur des Lions mais seront contraints de les battre lors de la week 17 pour avoir l’avantage sur eux en cas de victoire des deux franchises la semaine prochaine. Derrière eux, Vikings (6-8) et surtout Bears (5-9, 3 défaites de rang) déçoivent de semaines en semaines. 1. Lions – 10-4 – @Chicago – @Green Bay 2. Packers – 10-4 – @Tampa Bay – vs. Detroit 3. Vikings – 6-8 – @Miami – vs. Chicago 4. Bears –...
NFL : le point à 5 semaines de la fin
8 Like(s) Comme vous le savez peut-être, en cette fin de Week 12, toutes les équipes ont effectué leur « bye week ». On se retrouve alors avec toutes les franchises au même nombre de match (11) et on peut y voir un peu plus clair sur les classements et la course aux playoffs à 5 journées de la fin de la saison régulière. Retour sur le règlement : Sont qualifiées en Playoffs, les franchises qui : – terminent en tête de leur division (8 divisions, donc 8 équipes) – possèdent les deux meilleurs bilans – hors champions – de chaque conférence, et ce quelque soit leur division (il peut y avoir le 2ème et le 3ème d’une même division). Les 4 champions sont classées dans l’ordre de leur fiche, et obtiennent des seed (numéros de classement). La meilleure équipe sur la saison régulière récupère le seed #1, la deuxième le #2, etc … Attention : Un champion de division obtiendra toujours un seed entre 1 et 4, même si l’un des deuxième à une meilleure fiche que lui. C’est d’ailleurs ce qu’il risque de se passer en NFC avec la NFC Sud. Une fois les seed distribués, voici le temps des calendriers de Playoffs : – pour le premier tour (Wild Card Round), le seed #6 se déplace chez le #3 et le #5 chez le #4, les seed #1 et #2 étant exemptés de ce tour. – ensuite, pour le Divisional Round, le seed #1 accueille le moins bon seed encore en compétition (le #6 si il a gagné, le vainqueur de #4 – #5 sinon), et le #2 accueille l’autre équipe. – enfin, le Conference Championship verra s’affronter les deux équipes sorties vainqueurs du Divisional Round, le match se disputant chez la meilleure des deux équipes. Maintenant que vous savez tout sur le mode d’emploi, place à l’état des lieux : La division qui étonne le plus en ce moment, avec 4 bilans positifs et un suspens à son comble, est l’ AFC Nord. 7 victoires pour chacune des 4 franchises, et un seul match nul (à la place d’une défaite) place les Bengals (7-3-1) en tête de la division. Pour Cincinnati, la fin de saison ne s’annonce pas simple, avec 3 matchs intra-division (Browns et deux fois les Steelers), ainsi qu’un choc face aux Broncos. Pour les Ravens, qui viennent de réaliser un match correct face aux Saints, l’issue de la saison pourrait bien se jouer en Week17, avec une confrontation avec les Browns. Avec 4 matchs intra-division à jouer (et au moins un par franchise), cette fin de saison régulière s’annonce passionnante … Étonnant aussi, mais beaucoup moins performant, la NFC Sud. Avec aucun bilan positif, il est quasiment certain que le deuxième...
Chroniques du Blitz Week 3 : Des Packers mal empacketés ?
0 Like(s) Depuis le temps, vous savez que je supporte bon gré mal gré les Chicago Bears et à ce titre, je subis l’hégémonie des Packers, défaits ce weekend à Detroit, depuis toujours. Cette semaine sonne donc comme une (mini) vengeance et comme chacun sait, « la vengeance est un plat qui se mange dans ta gueule ». Alors à tous les non fans des Packers, profitez-en car comme d’habitude : ils termineront champions de la NFC North ; Aaron Rodgers ridiculisera Jay Cutler et je ne doute pas un seul instant que DE Julius Peppers fera le match de sa vie contre les Bears la semaine prochaine… Information utile : voici le compte @packers_fr qui permet de suivre l’actualité de Green Bay dans la langue de Molière. Dans le reste de l’actualité blitzesque, voici les cinq histoires retenues pour vous rendre heureux. #5 L’instant Guinness : H comme Hester ou Histoire Le départ cet été de WR Devin Hester a été un crève cœur pour tous les fans des Chicago Bears. Le chouchou de Soldier Field s’en est allé à Atlanta pour poursuivre sa carrière et consolider sa légende en tant que plus grand retourneur de l’histoire. Jeudi soir, en match avancé contre des Buccaneers apathiques, feu « notre » Devin a effacé le record détenu par Deion Sanders en marquant son 20ème touchdown en carrière, sur retour de coup de pied. Ça méritait bien une vidéo hommage, vous trouvez pas ? #4 L’instant Retour vers le futur : Du rififi à Miami (ou Miami Vice – titre au choix) Vous vous souvenez de la victoire inaugurale des Dolphins contre les Patriots ? Celle qui annonçait des lendemains qui chantent ? Celle qui devait ramener Miami sur le devant de la scène en reléguant les Patriots du QB Tom Brady au placard ? Celle qui laissait enfin entrevoir pour les fans, un voyage en playoffs ? Celle qui devait enterrer le douloureux souvenir du scandale Richie Incognito de 2013 ? Oubliez cette victoire et concentrez-vous sur les difficultés à venir, sur le terrain comme dans les vestiaires … One source says Dolphins players are « beyond furious. Irate » at defensive adjustments and game plan. Not good. At all. — Adam Beasley (@AdamHBeasley) 22 Septembre 2014 #3 L’instant Sherlock : L’étrange mystère autour de l’affaire Adrian Peterson L’un des plus célèbres axiomes de Sherlock Homes est qu’après avoir « éliminé l’impossible, ce qui reste, aussi improbable que cela soit, doit être la vérité. » N’ayant pas un sens de la déduction aussi développé que le célèbre privé londonien, j’ai cherché pendant longtemps, tel le docteur Watson, une raison plausible aux agissements...
NFL Week 3 – Ils ne sont plus que 3 …
4 Like(s) Comme le titre l’indique, 3 franchises (seulement) ont réussi à conserver leur invincibilité (3 victoires en 3 rencontres) et 3 autres n’ont toujours pas gagné le moindre match. Retrouvez dès maintenant vos rubriques habituelles, pour savoir tout ce qui s’est passé ce dimanche en NFL ! J’ai maté … Redskins @Eagles : Le retour de WR DeSean Jackson à Philadelphie, la première titularisation de QB Kirk Cousins due à la blessure de RG III, les nombreuses questions entourant la capacité des 2 défenses à stopper leurs adversaires … Bref, il y avait pas mal d’excuses pour regarder ce match. Tout d’abord, parlons du cas Kirk Cousins. Après une entrée réussie la semaine dernière, mais tempérée du fait des adversaires (les Jaguars…), ce match se présentait comme un vrai révélateur pour le jeune QB venu de Michigan State (26 ans). Et on ne peut pas dire que le début de match nous ait déçu. Un TD pour D. Young, un autre pour l’inévitable Garçon, la première mi-temps s’annonçait de la meilleure des manières. En deuxième mi-temps, la défense des Eagles se réveilla un peu, et même sans jamais sacker le QB adversaire, le doute s’installa du côté des Redskins, malgré un magnifique TD de Cousins pour DeSean Jackson de 81 yards ! Du côté de la défense, les Redskins avaient quelques motifs de satisfaction. Seulement 4 3rd downs convertis par les Eagles (sur 11 tentatives), un total de 379 yards laissés à l’adversaire (alors que seul Cousins en a lancé 427), mais aucun fumble forcé, aucune interception sur Nick Foles, et aucun sack, même si Orakpo et Hatcher ont su mettre la pression sur la OL des Eagles. Puis vint l’un des tournants du match …. Alors que la passe de Foles était annoncé interceptée par la défense des Redskins (et par Breeland), Chris Baker en profita pour littéralement décalquer le QB adverse. S’en suivit une véritable bagarre générale, qui donna lieu à 2 exclusions : Baker – bien évidemment – pour les Redskins, et LT Peters – pour un coup dans la grille de son adversaire – pour les Eagles. A la suite de cet événement regrettable, eu lieu un autre jeu « contestable ». Sur une 3ème tentative, la passe de Foles avait été jugée incomplète, mais le jugement fut retourné suite au challenge de coach Kelly. Résultat, deuxj eux plus tard, Foles trouva Maclin pour le TD victorieux. Washington 34 – 37 Philadelphie. MVP du match : Même si la défaite est là, et que l’interception plombe la fiche de Kirk Cousins, le QB des Redskins a été largement à la hauteur des attentes. 30/48 427y 3TD 1INT. La note du match : 14/20 – Une bagarre de trop, un jeu « retourné » injustement, mais beaucoup d’engagement, et du suspens durant 4 QT, c’est le football qu’on aime ! J’aurai pu mater … Ravens @Browns : Pour la deuxième fois (déjà) de la saison, Cleveland se...
Chroniques du Blitz Week 2 : La NFL creuse un peu plus sa tombe
0 Like(s) La deuxième semaine est derrière nous. Elle nous laisse le sentiment que Cincinnati impressionne autant que Tampa Bay déçoit ; les Giants sombrent derrière un QB qui plonge alors que les Panthers grimpent avec un QB qui vole ; Peyton Manning est bien tranquille comparé à un Colin Kaepernick qui s’est fait manger par un Culter en mode Dr. Jekyll et Mr. Hyde. Au delà de ces quelques faits, voici les cinq évènements qui m’ont particulièrement marqués lors de ce weekend NFL. Blitzons donc ! #5 Les Bills et Texans en ténors, Oakland dans le décors Et oui, je vous présente deux équipes qui comptent deux victoires en autant de matches : Buffalo et Houston. Qui aurait pu croire cela ? Dimanche, WR Sammy Watkins a crevé l’écran à Buffalo (117 yards, 1 TD) tandis que DE JJ Watt, star incontestée des Texans et de la NFL a inscrit le premier TD de sa carrière, une passe du QB Ryan Fitzpatrick. Il faut dire que le défenseur s’ennuyait tellement contre l’attaque des Raiders qu’il a voulu s’amuser un peu avec leur défense. Pour résumer la prestation d’Oakland, le vétéran CB Charles Woodson a avoué que son équipe était … à chier ! Nul ne le contredira sur ce point et une saison à 16 défaites ne semble plus si irrationnelle au regard du calendrier difficile qui attend la franchise de la baie. Évidemment, nous attendons dorénavant tous l’alléchante affiche de la Week 4, qui opposera les Bills aux Texans dans ce qui s’apparente à un « showdown » de la AFC. Je suppose que tout le monde avait coché cette date dans son agenda avant la saison, je me trompe ? #4 NFL (Naturellement Fragile Ligue) C’est désormais une habitude, QB Robert Griffin III s’est gravement blessé lors du second match de la saison pour les Redskins. Une blessure suffisamment grave pour le tenir éloigné des terrains toute la saison 2014/2015. Le syndrome Derrick Rose a donc traversé la moitié du pays pour frapper la fragile star de Washington. Du coup, on retrouve Kirk Cousins, le backup QB préféré des américains, pour la seconde année consécutive. On espère que ce deuxième acte se passera bien pour Kirk, qui cherchera à confirmer les bonne dispositions affichées ce weekend contre les Jaguars, en permettant à l’attaque des ‘Skins d’inscrire 34 points… Malheureusement, le syndrome Rose ne frappe plus uniquement Washington, il s’est répandu comme une trainée de poudre sur tous les terrains NFL. Voici une petite liste de vos joueurs préférés qui ont déposé les armes ce dimanche pour des blessures plus ou moins graves : Jamaal Charles (Chiefs) Knowshon...
NFL – week 2 : des surprises … et des blessures !
2 Like(s) NFL is Back … Depuis déjà 10 jours ! Et oui, la saison est belle et bien lancée, et la week 2 est (presque) terminée. Après la victoire des Ravens sur leurs ennemis de toujours (Steelers) jeudi, on pouvait s’attendre à un dimanche électrique et passionnant. Je vous rassure, ça a été le cas ! J’ai maté … Dolphins @Bills : Une semaine après s’être débarrassé des Patriots, les Dolphins pouvaient-ils enchaîner une deuxième victoire de suite, ou allait-on retrouver les Bills d’EJ Manuel avec une fiche de 2-0 ? On ne va pas faire durer le suspens plus longtemps – non pas parce que l’on ne veut pas mais parce que l’on ne peut pas… La première mi-temps des joueurs de Miami a été catastrophique : tous les drives se sont conclus par un punt, et une seule action s’est déroulée à moins de 50y de la end-zone des Bills. Pendant ce temps, on ne peut pas dire que QB Manuel se balade, mais il fait l’essentiel, en rendant une fiche finale de 16/26 pour 202 yards et 1 TD. En première mi-temps cependant, aucun TD n’est inscrit et c’est K D. Carpenter qui enfile les FG : deux à 27 yards et un à 31 yards, ça fait 9-0. Au retour des vestiaires, on se dit que tout reste jouable, et que si ils ont battu les Patriots, c’est qu’ils sont capables de belles choses. Après un drive construit (enfin !) de 64 yards en 13 jeux, QB Tannehill ne converti pas sa 3ème tentative, et laisse le soin à K Sturgis d’inscrire les 3 premiers points de la franchise (FG de 34y). Mais les Bills ont dans leur rang un joueur imprévisible, depuis 5 ans en NFL, et qui avait fait ses classes à Clemson : RB C.J. Spiller. Hier soir, il a cumulé 69 yards au sol en 12 courses, 9 yards en une réception, mais aussi et surtout un magnifique retour de kick-off de 102 yards se terminant dans la end-zone des Dolphins. Avec 4 sacks subis, QB Tannehill arrivait tant bien que mal à trouver WR Wallace pour un superbe « one hand catch » dans la end-zone, mais la paire EJ Manuel – S. Watkins (rookie) avait décidé de frapper fort : 117 yards à la réception pour le rookie de Clemson, dont un TD de 12 yards. Après deux nouveaux FG de Carpenter dans le QT4 (32 et 38y), l’addition est salée pour les Dolphins, et les Bills se retrouvent leader d’AFC Est, avec une fiche de 2-0. Miami 10-29 Buffalo. MVP du match : RB CJ Spiller a été l’homme clé du côté des Bills, même si l’ensemble des escouades a réalisé un gros travail. Je récapitule : 12 courses pour 69 yards / 1 réception pour 9 yards / 2 retours de...
Chroniques du Blitz Week 1 : Rice plombe l’ambiance…
0 Like(s) La NFL a fait sa rentrée ce weekend – non sans quelques remous. Etienne a également effectué la sienne avec brio et c’est donc à moi de faire la mienne en relançant les Chroniques du Blitz dont je vous répète le principe : Chaque semaine, retrouvez les 5 faits marquants des matches de la ligue. Une section qui met à l’honneur la crême du spectacle proposé par les acteurs du football américain professionnel. Blitzons donc ! Voici le top 5 de semaine concocté pour vous, chers lecteurs adorés… #5 Dallas : nul n’est prophète en son pays … http://instagram.com/p/sqICORMalf Alors que Deadspin nous confirmait l’année dernière, l’hégémonie des Cowboys dans le cœur des fans de football américain, la célèbre franchise texane a été témoin d’une scène assez rare aux états-unis : la désertion de sa « fanbase ». Sans doute démobilisés et consternés par une franchise qui part à vau l’eau, les fans de la franchise argentée ont laissé ceux de San Francisco s’emparer de son antre de 88000 places : le AT&T. Les gradins devenus rouges pour l’occasion, ont rugi de plaisir devant le bottage de fesses des Cowboys par Kaepernick et consorts, 28-17. Un score flatteur au regard de la très nette domination des 49ers ce dimanche soir… Bref, l’ex-prophète Tony Romo va se sentir bien seul cette saison dans les rues de Dallas… #4 Le verbe Cutler fait son entrée dans le dictionnaire Étions-nous vraiment obligés d’y croire ? Pour je ne sais quelle raison ( peut être son tout nouveau contrat à $126 Millions? ), de nombreux fans (dont moi) et experts prédisaient l’émergence d’un homme nouveau. Un homme lavé de son étiquette de loser chronique. Chacun s’étant alors persuadé que 2014 serait celle de la révélation pour le QB des Bears, après 8 années de frustrations répétées. Finalement, il s’avère que Cutler n’est rien de plus que le gars qu’on connaît déjà : un athlète incroyable, un bras surpuissant et un goût prononcé pour les erreurs aussi coûteuses qu’évitables. Non mais sérieusement, vous avez vu l’action dans le quatrième quart-temps ? A domicile et au moment où le match pouvait basculer dans les deux sens, Jay Cutler fait briller un DL de 300 pounds (i.e. Kyle Williams) qui intercepte l’offrande d’un QB en péril. Sans doute étions-nous idiots ou incroyablement optimistes de croire en la rédemption du vétéran, mais cet incident aura permis la création d’un nouveau verbe dans le dictionnaire urbain du football américain : Sans doute étions-nous idiots ou incroyablement optimistes de croire en la rédemption du vétéran, mais cet incident aura permis la création d’un nouveau verbe dans le dictionnaire urbain du football américain : Cutler...
NFL Week 1 : Football is Back !
5 Like(s) Début septembre, comme partout, c’est la rentrée. Ce week end marquait donc la première des 16 semaines que compte la saison régulière NFL. Je vous présente donc mon premier article de l’année, avec un format qui surprendra ceux qui avaient l’habitude de me lire l’année dernière. J’ai maté … Saints @Falcons : Après avoir suivi la franchise d’ Atlanta tout l’été dans la série Hard Knocks, j’étais curieux de voir comment les conseils distillés par coach Smith allaient être mis en évidence. Et dès le début de la rencontre, les fantômes de la saison dernière resurgirent du côté d’Atlanta : 13 points pour les Saints, une attaque incapable d’avancer et une défense plus que faible. Heureusement, QB Matt Ryan a enfin trouvé la cadence, et une réception de Roddy White dans la end-zone puis un FG de Matt Bryant permettaient aux Falcons de rentrer aux vestiaires avec seulement 10 points de retard (20-10). Mais la deuxième mi-temps allait être complètement différente : une adresse retrouvée en attaque, avec notamment 448 yards à la passe pour Ryan, une explosivité et une diversité impressionnante au sol, avec 4 coureurs au dessus des 15y (Jackson, Rodgers, Freeman et Ryan), et une défense enfin agressive, avec une interception de McClain, offraient aux fans des Dirty Birds une lueur d’espoir. Malgré un TD au sol de Ingram à moins de 2 minutes de la fin de la rencontre, qui mettait en évidence la faiblesse du front-seven des Falcons, malgré le retour de Kroy Biermann, c’est kicker Matt Bryant qui offrait la prolongation aux locaux. Après un tel match, on imagine dans quel état – cardiaque – devaient être les fans des Falcons … et bien le tirage au sort décida de donner la première possession aux Saints. Une passe incomplète, puis une complète de Breess pour Colston, et le tournant du match arriva : Safety William Moore – aka celui qui a subi le trash-talking de Roody White tout l’été dans Hard Knocks – provoqua le fumble, permettant à Bartu de le recouvrir …. La suite n’est que logique : un FG de 52 yards pour Matt Bryant … And the kick is GOOD ! Saints 34-37 Falcons. MVP du match : QB Ryan assurément, qui a su débloquer la situation malgré une bonne pression de la DL des Saints (3 sacks). Fiche finale : 31/43 pour 448 yards, 3TD et 0 interception. La note du match : 15/20 – Pour ce premier match de la saison, des surprises, un beau retour de Matt Ryan et même une prolongation … que demander de plus ? J’aurai pu mater … Browns @Steelers : Une rivalité d’AFC Nord pour commencer la saison, ça met tout de suite l’eau à la bouche. Après une pré-saison en demi-teinte, Roethlisberger et l’attaque des Steelers arriveront-ils enfin à faire douter les défenses adverses ? Le coaching staff des Browns a-t-il raison de faire confiance à Hoyer ? Et bien, les 2 mi-temps...
2014 Mock Draft 2.0
3 Like(s) Aujourd’hui, place à une Mock Draft de la cuvée 2014, réalisée par TheFrenchDirtyBird, également rédacteur sur The Salad Bowl Project. Grâce à Roger Goodell, qui a décidé de reculer la Draft de deux semaines cette année, nous avons davantage de temps pour faire fonctionner nos méninges. Il me semble tout d’abord bon de préciser que cette ultime Mock Draft ne reflète pas mon avis personnel sur les choix des équipes, mais davantage sur ce qu’elles feront le plus probablement. Vous aurez qui plus est droit à une petite description du choix de chaque franchise, en fonction des besoins et des directions dans lesquelles elles semblent se tourner. Profitez, discutez et n’hésitez pas à partager cette Mock Draft 2.0 ! Retrouvez également l’originale sur TheFrenchDirtyBird. 1. Houston Texans – 2-14 (.559) QB Blake Bortles. Et oui, pas de Jadeveon Clowney. La grande majorité des médias pensent que le defensive end sera la premier joueur à être annoncé par Roger Goodell le 8 mai prochain, je ne pense pas que ce sera le cas, personnellement. Les Texans ont cruellement manqué d’un QB en 2013, Matt Schaub ne peut pas surjouer indéfiniment. J’ai l’intime sentiment que le choix de Clowney est une magnifique « smokescreen », destinée à faire monter les enchères pour un « trade back » et récupérer un QB, ainsi que quelques picks supplémentaires. Blake Bortles semblent être la cible de Houston, Teddy Bridgewater ne doit pas être écarté trop rapidement non plus. L’ère Bill O’Brien débute dans le Texas et il a nécessairement besoin d’un QB pour voir le succès en NFL, condition sine qua non. Nombre de head coaches ont vu leur tête coupée pour ne pas avoir trouvé de QB et a fortiori, la victoire. Le #1 pick est la position parfaite. 2. St. Louis Rams (via Washington) – 3-13 (.516) OT Greg Robinson. Choix difficile à prévoir. Avec Jadeveon Clowney encore disponible, les possibilités d’échanges viendront de tous les côtés et St-Louis pourrait continuer de capitaliser sur l’échange organisé avec Washington, afin de récupérer Robert Griffin il y a deux ans. Les Rams sont en difficulté au poste de receveur (ils ne possèdent pas de receveur #1 mais une flopée de slot receivers ou de receveurs de seconde zone) et pourraient alors se diriger vers Sammy Watkins. Un duo Sammy Watkins-Tavon Austin serait ultra dynamique et pourrait causer de nombreux problèmes. L’option d’un tackle semble être davantage probable et Greg Robinson pourrait de ce fait être choisi, afin de devenir le franchise left takcle. Jake Long accumule les blessures et St Louis pourrait s’en séparer sous peu. Le rookie serait d’abord installé à droite ; Roger Saffold serait quant à lui placé au poste de guard. 3. Jacksonville Jaguars – 4-12 (.504) EP Jadeveon Clowney. Le voilà. Mais attention, ce n’est qu’un choix par défaut. Un joueur de ce talent ne...
NFL Mock Draft 2014 1.0
6 Like(s) Arrêtez tout! C’est l’heure du moment le plus jouissif de la off-season NFL. Le moment où tout le monde rêve et suppute. Le moment où on imagine notre équipe préférée gagner le championnat grâce à l’impact d’un rookie récupéré dans la draft. Voici mes pronostics. A vous de me donner les vôtres! 1/ Houston Texans: Jadeveon Clowney, DE, South Carolina Houston a un besoin flagrant au poste de QB. Un poste par ailleurs crucial pour le succès d’une franchise. A ce titre, les Texans pourraient tout aussi bien drafter Blake Bortles avec ce choix. Mais au final, quand on a la chance de bénéficier du 1er choix d’une draft, on se doit de sélectionner le meilleur joueur. Or, le meilleur prospect est bien Jadeveon Clowney. Il vous est présenté ici par The French Dirty Bird. Par ailleurs, je pense qu’il y a de grandes chances que Houston, avec son 33ème choix de la draft, récupère un QB comme Teddy Bridgewater ou Johnny Manziel, dont les côtes de popularité auprès des scouts NFL ont fichtrement diminuées ces dernières semaines. 2/ Saint-Louis Rams: Sammy Watkins, WR, Clemson Les Rams hésiteront longtemps à prendre OLB Khalil Mack avec ce deuxième choix pour former une défense qui rivaliserait avec ses rivaux de division 49ers et Seahawks. Mais, Watkins représente le choix de la raison car QB Sam Bradford a grandement besoin de se trouver un receveur élite pour rebondir de deux saison en demi-teinte. Considéré comme le meilleur espoir à ce poste depuis AJ Green, sa vitesse et son intelligence seront trop tentantes pour que Saint-Louis passe à côté. 3/ Jacksonville Jaguars:Khalil Mack, DE/OLB, Buffalo La stratégie des Jaguars est limpide: construire une défense élite pour espérer participer aux playoffs. Le choix de Mack prend alors tout sons sens. Puissant, intelligent, constant, le meilleur LB de cette promotion saurait parfaitement s’adapter à la philosophie défensive de l’entraîneur en chef Gus Bradley. Bien sur, la perte de son QB préféré et grand sorcier Blaine Gabbert pourrait forcer les Jaguars à choisir un QB à cette position. Mais de nombreux analystes NFL estiment que la franchise n’a pas été convaincue par les QB disponibles. Ils en choisiront sans doute un lors du deuxième tour: Jimmy Garoppolo? 4/ Cleveland Browns: Derek Carr, QB, Fresno State Quoi? Derek Carr? Premier QB drafté? Bah ouais, ils semblerait que les Browns aient été véritablement séduits par ce QB à la science du football infuse. Ils estiment qu’il peut devenir son QB du futur. Celui qui saurait apporter la stabilité nécessaire à son attaque pour devenir « playoff bound ». Moins hype que Manziel, Bortles ou Bridgewater, Derek Carr...