Cela devait arriver. Mercedes a rencontré de sérieux problèmes en course. Mais contre toute attente le problème n’est pas venu d’un hypothétique accrochage entre les deux pilotes Mercedes, Nico Rosberg et Lewis Hamilton.
C’est la mécanique qui a failli. Une sérieuse épine dans le pied du team Mercedes qui n’a vu qu’une seule de ces deux monoplaces rejoindre la ligne d’arrivée.
Au départ de ce grand prix, toujours prompt aux rebondissements, il ne faisait aucun doute pour personne que le team Mercedes allait une fois de plus dominer outrageusement la course.
Mais à peine au tiers de course, les pilotes rencontrèrent tout deux le même problème. Une défaillance du coté de leur récupérateur d’énergie. Ce qui allait perturber grandement le système de freinage, et allait rendre la mission impossible pour le britannique. Celui-ci dut se résigner à abandonner.
Mais le problème ne s’arrêtait pas là puisque c’est tout le moteur hybride qui était touché sur la seule monoplace Mercedes rescapée. Avec une telle déficience en puissance moteur, il paraissait inconcevable que Rosberg résiste jusqu’au drapeau à damier.
Pourtant, il fallut attendre l’avant dernier tour pour que l’allemand concède enfin sa position à l’australien Riccardio qui menait, une fois n’est pas coutume, une course solide.
Sans moteur électrique, Mercedes aurait presque pu l’emporter, cela en dit long sur le niveau de compétitivité du coté de leur moteur thermique !
La fin de course fut tronquée par un énorme crash provoqué par Massa et Perez. C’est sous safety car que l’asutralien Riccardio remporta sa première course F1 de sa carrière après une course incertaine et palpitante.