Le 48ème Super Bowl se tiendra le week-end prochain à New-York. Cette année, nous aurons le droit à une finale glaciale. Peut être même enneigée. Une première puisque la NFL s’est jusqu’à maintenant évertuée à offrir aux joueurs et spectateurs, des conditions de jeu idéales: chaudes et ensoleillées (Miami, Tampa Bay, Los Angeles etc…) ou en intérieur (Détroit, Indianapolis, Nouvelle-Orleans etc…).
La météo new-yorkaise, annoncée difficile, pourrait-elle faire le jeu des défenses et donc favoriser les Seahawks? A contrario, les conseils avisés d’Eli Manning (QB des Giants) pour son frère seront-ils suffisants pour offrir l’avantage du terrain aux Broncos?
En ce qui vous concerne, je vous invite à vous installer chaudement (bouillotte et café/thé) pour lire ma chronique blitzesque pré-Super Bowl…
#4 Qu’importe le vainqueur, l’histoire s’écrira
Si vous avez un tant soit peu d’objectivité lors de cette finale (i.e. vous ne supportez ni les Broncos ni les Seahawks), alors vous saurez vous réjouir du résultat. Qu’importe le nom du vainqueur, il marquera l’histoire de la NFL pour au moins deux raisons.
Imaginez une victoire de Seattle et réjouissez vous d‘observer…
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Une franchise mythique, née en 1974, remporter son premier Superbowl. Il ne fait aucun doute que la ville et surtout, ses fans, le méritent. Notamment depuis la défaite de Seattle en finale contre les Pittsburgh Steelers (2005) où le corps arbitral avait livré une prestation (très) très controversée suite à des décisions favorisants systématiquement Pittsburgh. Nul doute qu’une victoire rendrait hommage aux nombreux mythes qui ont porté la tunique des Seahawks : Shaun Alexander (RB), Matt Hasselbeck (QB), Franco Harris (FB), Steve Largent (WR), Carl Eller (DE), Cortez Kennedy (DT)…
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Pete Carroll devenir le premier entraîneur à réaliser le doublé BCS/Superbowl. Entraîneur des Trojans de USC (University of South California) entre 2000 et 2009, Pete Carroll a gagné 69 des 81 matches disputés par son équipe. Il lui a même offert deux titres de champion universitaire (le fameux BCS). Né à San Francisco (vous apprécierez le clin d’œil), Carroll est embauché en 2010 pour mener les Seahawks au sommet de la hiérarchie. Si c’est le cas, il deviendrait le premier entraîneur à remporter le titre suprême universitaire et professionnel.
Imaginez une victoire de Denver et réjouissez vous d‘observer…
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Le premier titre de Champ Bailey (CB). Il y a des joueurs qui marquent un sport. Bailey peut s’en vanter. Drafté en 1999, d’aucun pourrait argumenter qu’il est le plus grand joueur de l’histoire de la NFL à son poste. Sélectionné à 12 reprises au Pro Bowl (un record), Champ pourrait définitivement asseoir sa légende en remportant enfin, à 35 ans, une bague de champion. Son champs du cygne ?
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Peyton Manning devenir le premier QB titulaire à remporter un Super Bowl sous deux tuniques différentes. Dans la riche histoire de la NFL, seulement 11 QB ont réussi l’exploit de gagner deux Super Bowls ou plus. Plus étonnant encore, aucun n’est parvenu à le faire avec deux équipes différentes… avant Peyton Maning bien sur.
#3 I got 690 000 problems but a bitch ain’t one
Assister à une finale de superbowl coûte cher. Très cher. En moyenne, le prix minimum d’une place s’élève à un peu plus de $1200. Et encore, c’est en baisse par rapport à l’année dernière, sans doute en raison des mauvaises conditions climatiques annoncées.
Alors pourquoi 690 000 ? Car c’est la somme dont vous devrez vous acquitter pour assister au match depuis les loges (source : www.excite.com) réchauffées et alcoolisées au champagne. On espère que ce tarif ne rebutera pas Jessica Biel d’assister à ce match en tant que fan avérée des Denver Broncos. Et pour toutes nos lectrices, sachez que Justin Timberlake est son petit ami officiel. Pas de jaloux(ses).
Pour le fun, je me suis demandé ce que pouvait m’acheter $690 000 sur leboncoin. J’hésite entre ça
et ça
# 2 la Weed mec, la weed.
Depuis le 1er janvier 2014, il est possible de légalement consommer et vendre du cannabis dans les « coffee shops » du Colorado et du Washington. Je mets donc au défis les commentateurs de faire un maximum de vannes sur le cannabis dans ce Super Bowl qui oppose Seattle (qui se trouve dans l’état de Washington) à Denver (dans le Colorado).
Allez, je commence :
– La défense des Seahawks est planante.
– C’est marrant cette fumée épaisse que crachent les joueurs? Ah pardon, c’est le froid.
– L’attaque de Denver est bien chargée.
#1 La pub mec, la pub !
Lorsqu’un spot télé de 30 secondes coûte $4 million, cela pousse forcément à la créativité. Il faut rentabiliser cet investissement en créant le buzz. Ça paraît logique.
Et généralement ça vaut le coup puisque le Super Bowl est diffusé dans plus de 200 pays. A la clés, 110 million d’américains seront devant leur poste. Ce chiffre culmine à 500 million en comptant les citoyens du monde entier.
Il y aura donc 4 million de raisons en plus pour vous, de regarder le match !
Il y a même un site internet officiel dédié à ces pubs où vous pourrez retrouver des teasers (il y en a un savoureux avec Schwarzy).
En cadeau, voici un florilège des meilleurs pubs de l’histoire du superbowl. Je vous invite à m’indiquer votre préférée !
C’est tout pour moi. Merci à vous d’avoir lu cet article jusqu’au bout. Vous retrouverez le prochain numéro des chroniques du blitz mercredi prochain. N’hésitez pas à tweeter ici et là vos réactions. Sinon, vous pouvez faire la même chose sur facebook ici et même là…
A la semaine prochaine et blitzez gaiement.